Concerts debout / Covid-19 : vers une reprise le 24 janvier ?

Les concerts debout vont-ils pouvoir reprendre dès la semaine prochaine ? Les Syndicats des musiques actuelles relancent leur pétition pour la reprise.

Pétition

L’été dernier, les concerts reprenaient et le monde du spectacle respirait de nouveau après plus d’un an asphyxie. Fin décembre, la très haute contagiosité du variant Omicron a amené le gouvernement à prendre des mesures très fortes impactant notamment le milieu du spectacle.

Ainsi depuis le 3 janvier, les concerts debout sont interdits, initialement pour une durée de trois semaines. A une semaine de l’échéance, le Syndicat des musiques actuelles (SMA) et la Fédération des lieux de musiques actuelles (FEDELIMA) relancent leur pétition pour un reprise des concerts debout.

Reprise le 24 janvier ?

« Ce qu’on demande c’est de pouvoir reprendre les concerts le 24 janvier en configuration debout » expliquait Aurélie Hannedouche, déléguée générale du SMA, au micro de Radio France début janvier.

Au moment de la mise en place des mesures pour freiner la vague provoquée par le variant Omicron, le SMA et la FEDELIMA s’insurgeaient dans un communiqué : « Nous servons encore de bouc émissaire au gouvernement, puisqu’à la période de Noël, les salles de concert étaient fermées, comme chaque année, en raison des fêtes de fin d’année ».

Malgré une légère baisse du nombre de cas de contamination au covid-19 ces derniers jours, une reprise des concerts debout dès la semaine prochaine demeure, pour le moins, hypothétique.

Retour en arrière

Début janvier, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot soutenait les nouvelles mesures et se félicitait que « l’immense majorité des théâtres et salles de spectacles » restent ouvertes.

Même si ça implique une jauge et des spectacles assis. L’année dernière, mi-février, la ministre émettait déjà les mêmes doutes concernant les concerts debout et annonçait des concerts-test.

Ceux-ci avaient eu lieu au mois de mai et n’avaient révélé aucun risque supplémentaire de contamination, rappelait le SMA et la FEDELIMA dans leur communiqué. Sauf que depuis, le variant Omicron, bien plus contagieux, est devenu majoritaire en France.