Coup de pouce pour les bénéficiaires du RSA et des APL

 Coup de pouce pour les bénéficiaires du RSA et des APL

Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée, le 14 octobre 2020, annonçant un programme d’aide aux bénéficiaires du RSA et des APL ainsi que le couvre-feu dans plusieurs villes. Quentin De Groeve / Hans Lucas / AFP

C’est une aide exceptionnelle promise par le chef de l’Etat. 150 euros vont être versés aux bénéficiaires du RSA et des APL, 100 euros supplémentaires par enfant.

 

« Pour les plus précaires qui tombent dans la pauvreté, on doit avoir une réponse », a déclaré Emmanuel Macron hier soir, le 14 octobre, lors de son allocution télévisée. Lors de laquelle,  il a annoncé la mise en place d’un couvre-feu en Ile-de-France et dans huit autres grandes métropoles.

Le chef de l’Etat a donc annoncé le versement d’une aide exceptionnelle de 150 euros aux bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). Ainsi qu’à celles et ceux qui perçoivent les APL (aide personnalisée au logement), et 100 euros supplémentaires par enfant. Soit au total « entre 100 et 450 euros, ce qui est plus qu’une revalorisation », a précisé le Président de la République.

1 milliard d’euros

Ce coup de pouce vise les plus jeunes, frappés très durement par la crise sociale qui secoue notre pays. Cette aide sera versée dans les six semaines qui viennent, a promis Emmanuel Macron. Un coup de pouce similaire avait déjà été fourni aux plus précaires au printemps dernier, lors des premières de la crise. Le coût de cette aide était alors estimé à près d’un milliard d’euros.

Fondamentaux

Le chef de l’Etat a par là même écarté une revalorisation des minima sociaux. Une revalorisation pourtant réclamée par les associations d’aide aux plus démunis. Donc, pas d’augmentation durable du RSA à l’horizon. Pour Emmanuel Macron, il ne faut pas « perdre nos fondamentaux, la lutte contre la pauvreté par l’activité et le travail. Et plus on augmente de manière unilatérale tous nos minimas sociaux, on ne les rebaisse jamais après, plus on rend difficile le retour à l’activité ».

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Chloé Juhel