Covid-19 : « L’épidémie n’est pas terminée ! » alerte le Conseil scientifique

 Covid-19 : « L’épidémie n’est pas terminée ! » alerte le Conseil scientifique

France, Nantes, 05-02-2022. Des personnes sans masques, déambulant dans une rue piétonne très animée de Nantes, un samedi après-midi. Arnaud Paillard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Alors que le France connaît un léger rebond épidémique, le Conseil scientifique appelle à rester vigilant face à un virus qui n’a pas disparu.

 

« L’épidémie n’est pas terminée ! », ce sont les premiers mots de la note publiée lundi (14 mars) par le Conseil scientifique. Depuis quelques jours, le nombre de cas de contaminations repartent à la hausse, entre 60 000 et 70 000 cas, et même 116 618 cas positifs au 15 mars. Le Conseil craint une banalisation de l’épidémie alors que, depuis le 15 décembre dernier, elle a causé environ 18 000 décès.

Invité sur France Info ce matin (16 mars), Olivier Véran, ministre de la santé, reste très confiant dans la stratégie choisie et le choix de levée du port du masque et de suspension du pass vaccinal au 14 mars : « On n’a pas de risque de saturation des hôpitaux ».

Impact limité

S’appuyant sur la note du Conseil scientifique, Olivier Véran indique qu’il y aura une augmentation des cas « pendant 10 ou 15 jours » puis il y aura une décroissance. Le nombre de cas devrait avoir un pic entre 100 000 et 150 000 cas de contaminations courant mars, avant de retomber à la fin du mois, selon les modélisations du Conseil.

Malgré tout, ce dernier considère que l’impact sera limité : « la vaccination à un haut niveau a permis de limiter l’impact hospitalier de ces très nombreuses contaminations ». Cependant, il rappelle également que près de 4 millions de personnes adultes ne sont pas vaccinées.

Préconisations

Dans sa note, le Conseil scientifique fait quelques recommandations pour contenir ce rebond. Renforcer la mise en place d’une quatrième dose de vaccin pour les personnes âgées de plus de 80 ans, voire les 65-80 ans, et les résidents d’EHPAD.

Accélération de la vaccination des enfants de 5 à 11 ans avec facteur de risque médical, dont seuls 20% sont vaccinés, insiste le Conseil. Ce dernier préconise également de « faciliter l’accès précoce au traitement oral par le Paxlovid » pour les personnes infectées à risque de développer une forme sévère.

 

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Charly Célinain