Enquêtes ouvertes après l’annulation du match OL-OM

 Enquêtes ouvertes après l’annulation du match OL-OM

Stade Vélodrome de Marseille, le 29 octobre 2023. Panneau d’information annonçant aux supporters que la rencontre de Ligue 1 entre Marseille et Lyon a été reportée, CHRISTOPHE SIMON / AFP

Provocation à la haine raciale et violences volontaires. Trois enquêtes ont été ouvertes après les incidents qui ont entraîné l’annulation de l’Olympico.

 

Une première enquête pour provocation à la haine raciale vise le comportement de supporters de l’OL à l’intérieur du stade Vélodrome.

Une partie des supporters lyonnais ont fait un certain nombre de saluts nazis et des cris de singes à destination des supporters marseillais.

Les qualifications retenues pour cette enquête sont celles de « provocation à la haine raciale et d’injures à caractère racial », des faits punis de cinq ans de prison. Personne n’a été interpellé pour ces faits.

Aucune interpellation

Enquêtes ouvertes après l’annulation du match OL-OM
Fabio Grosso, blessé, après avoir été touché par divers projectiles lorsque le bus de l’équipe a été pris pour cible le 29 octobre alors qu’il entrait dans le Stade Vélodrome à Marseille. Crédit photo : OL / AFP

Les deux autres enquêtes portent sur le caillassage du bus de l’OL, dans lequel l’entraîneur de Lyon, Fabio Grosso, et son assistant ont été blessés et sur celui d’un car transportant des supporters du club rhodanien.

Pour l’épisode du caillassage du bus des joueurs de l’Olympique lyonnais, l’enquête porte sur des violences volontaires en réunion avec préméditation et aux abords d’une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à dix jours.

Cette agression, pour laquelle Fabio Grosso s’est vu accorder une ITT de 30 jours, est punissable de dix ans d’emprisonnement. Ce caillassage n’a abouti à aucune interpellation.

Pas de défaillance côté sécurité

En revanche, deux hommes âgés de 22 et 50 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour l’attaque, quelques minutes plus tard, d’un car de supporters lyonnais.

Pour ces faits, c’est une enquête pour violences volontaires en réunion sans ITT et dégradations en réunion qui a été ouverte.

Par ailleurs, neuf personnes ont été interpellées, dont certaines sont soupçonnées de vols « opportunistes ». A ce stade, aucun élément ne laisse penser à une défaillance du dispositif de sécurité mis en place autour de ce match.

 

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Chloé Juhel