Un sympathisant d’extrême droite soupçonné d’avoir armé des jihadistes

 Un sympathisant d’extrême droite soupçonné d’avoir armé des jihadistes

(Illustration) Kenzo Tribouillard/AFP


Deux personnes, dont un homme déjà en détention dans une affaire de trafic d'armes, ont été placées en garde à vue mardi dans l'enquête sur les attentats de janvier à Paris, selon des sources concordantes.


Selon le parquet de Lille, il s’agit d’un couple, dont l’homme, Claude Hermant, est connu pour sa proximité avec les milieux d'extrême droite du nord de la France. Ils sont auditionnés par les enquêteurs qui les soupçonnent d’avoir vendu les armes qui ont servi à d'Amédy Coulibaly, le tueur de l'hyper cacher. Retrouvées dans l’arsenal du terroriste, ces armes ont en effet transité par une société gérée par la compagne d'Hermant, a expliqué une source proche de l'enquête.


Au même moment, deux autres personnes ont été mises en examen par la police française dans le cadre de l’enquête sur les attentats de novembre. Ils sont soupçonnés d'avoir fourni au jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques, un logement de repli à Saint-Denis. En Belgique, huit hommes ont été inculpés et incarcérés depuis le début de l’enquête.


Rached Cherif

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