La journée mondiale de la langue arabe, le 18 décembre, célébrée par l’IMA

 La journée mondiale de la langue arabe, le 18 décembre, célébrée par l’IMA

L’arabe, la 5ème langue la plus pratiquée au monde

Cette date commémore la reconnaissance de l’arabe comme langue officielle des Nations Unies, le 18 décembre 1973. La journée mondiale a été instaurée en 2012, après une proposition du Maroc, de l’Arabie Saoudite et de la Libye.

Célébrée tous les ans, la journée mondiale de la langue arabe donne lieu à des moments festifs et des manifestations thématiques dont la devise est : « Une langue sans frontières ».

Événement phare, l’animation des moucharabiehs de la façade Sud du bâtiment de l’IMA. Des jeux de lumières dessinant des lettres arabes et latines. A contempler dès la tombée de la nuit.

Sur le parvis de l’IMA, se déploiera une exposition collective sur le thème, « Lumières du Liban. Art moderne et contemporain de 1950 à aujourd’hui ». Une célébration de la prodigieuse créativité des artistes modernes du Liban et de ses diasporas, du lendemain de l’indépendance en 1943 jusqu’à nos jours.

« Speak-dating » et en arabe « Dardasha ». C’est un rendez-vous au cours duquel arabophones apprenant le français et francophones apprenant l’arabe se rencontrent autour d’une table pour converser dans les deux langues.

La langue arabe en musique et au musée !

Une promenade sera organisée à travers les espaces du musée de l’IMA, en compagnie d’une conférencière et d’un musicien… Ou l’art de découvrir des œuvres d’art à travers la diversité des musiques arabes.

Et enfin, une projection pour clôturer la journée. Le Chevalier et la Princesse de Bashir El Deek et Ibrahim Mousa, inspiré d’une histoire vraie de l’Irak du VIIe siècle. Ce film d’animation met en scène un adolescent courageux, Mohammed Ibn Al-Qasim Al-Thaqafi, qui part au secours de femmes et d’enfants enlevés par les pirates de l’océan Indien. Avec son ami d’enfance Zaid et un sympathique vieux loup de mer, Abou-Al Aswad, il se lance dans une quête qui s’achèvera par la délivrance des otages, la victoire de son pays sur le tyran Daher. Et, récompense ultime, il gagne l’amour de la princesse Sind. De multiples références arabes et indiennes émaillent ce long-métrage.  Le film est une leçon pratique de l’arabe littéraire et dialectal, précisément égyptien.

Arabophones, apprenants de l’arabe et non-arabophones sont invités à venir découvrir la 5e langue la plus pratiquée au monde. Et à s’ouvrir à la culture d’une grande richesse à laquelle elle donne accès.

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Mishka Gharbi