Le HCR appelle à la solidarité en ce mois de Ramadan

 Le HCR appelle à la solidarité en ce mois de Ramadan

Opération de distribution de matériel de nettoyage et d’aide alimentaire menée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, les migrants en situation irrégulière et les demandeurs d’asile pendant le mois sacré du Ramadan à Tripoli, Libye le 13 mai 2020. HAZEM TURKIA / AGENCE ANADOLU / AFP

Dans le cadre du Ramadan, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés organise, cette année encore, une collecte de solidarité.

 

« Chaque seconde compte »

« Dans l’esprit de solidarité humaine qui prévaut durant le mois sacré, j’appelle à un soutien accru envers les personnes vulnérables », des mots forts du Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. « Chaque seconde compte », c’est le nom de la campagne mondiale lancée hier (12 avril) par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour le Ramadan. Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de ce mois sacré, l’agence appelle à soutenir les millions de réfugiés et de déplacés internes.

Dons

« Ensemble, nous pouvons aider les réfugiés et les déplacés internes à avoir un toit, un repas chaud pour la rupture du jeûne, de l’eau potable et à espérer un avenir meilleur et plus sûr » insiste Filippo Grandi. Nourriture, eau potable mais également soutien financier à destination des familles de réfugiés et déplacés notamment en Syrie, au Yémen, en Irak et aux Rohingyas au Bangladesh. A travers plusieurs sources, comme la zakat et la sadaqah, les citoyens du monde entier sont invités à la solidarité internationale.

Pandémie

Comme l’année passée, cette campagne a donc lieu dans un contexte de pandémie mondiale de Covid-19. Un des enjeux majeurs pour aider ces familles ayant fui leur foyer est désormais de les inclure équitablement dans les programmes mondiaux de vaccination et les plans de relance économique. Le HCR n’oublie pas de souligner les complications dues contexte sanitaire actuel : « Des efforts accrus sont également nécessaires pour répondre aux besoins en matière d’éducation, de santé mentale et de bien-être psychosocial, aux risques pour la protection des enfants ainsi que pour prévenir et lutter contre la violence sexiste ».

 

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Charly Célinain