Les étudiants descendent dans la rue à l’appel de l’Unef

 Les étudiants descendent dans la rue à l’appel de l’Unef

Photo de Rachel Cotte / Hans Lucas / AFP

Ils sont au bord de la crise de nerfs et veulent le faire savoir. Les étudiants manifestent à l’appel de l’Unef pour défendre leurs conditions de vie et d’études.

 

La mobilisation est prévue aujourd’hui, le 20 janvier, dans les rues de plusieurs grandes villes françaises. Une sorte de tour de chauffe. Avant la grande journée de manifestation de l’ensemble des personnels de l’éducation le 26 janvier prochain.

Avec le virus du Covid qui continue de circuler activement, aucune date de reprise globale des cours n’est à ce jour prévue par le gouvernement dans les universités.

Même si, Jean Castex a annoncé que les étudiants de première année pourraient reprendre par demi-groupes les travaux dirigés (TD) en présentiel à partir du 25 janvier. Cette mesure pourrait s’étendre, « si la situation sanitaire le permet, aux étudiants des autres niveaux », a précisé le Premier ministre.

Soutien psychologique

Pour tenter de parer à la détresse psychologique constatée chez de nombreux étudiants, le gouvernement s’est également engagé à pérenniser les postes de 80 psychologues et 60 assistants sociaux jusqu’à la fin 2021.

Il devrait également mettre en place un chèque de soutien psychologique. Un dispositif destiné à financer des consultations chez un psychologue pour les étudiants les plus en difficulté.

Dédoubler les classes

En attendant, c’est le désespoir et l’isolement qui règnent dans les rangs étudiants qui « meurent de faim et d’angoisse ».

Alors Unef, UNL, Solidaires étudiants, les Jeunes communistes, les Jeunes insoumis, les Jeunes écologistes appellent tous à la mobilisation, via le #étudiantsfantômes sur les réseaux sociaux.

La revendication principale fait l’unanimité : la réouverture des facs en dédoublant les classes et donc en recrutant des professeurs de TD et en titularisant les contractuels. Ajoutez à cela une revalorisation des bourses étudiants et des aides au logement. Et l’Unef affiche une facture de 1,5 milliard d’euros.

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Chloé Juhel