L’extension du pass sanitaire adoptée au pas de charge

 L’extension du pass sanitaire adoptée au pas de charge

Présentation du QR code du Pass Sanitaire. Jc Milhet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les députés ont voté hier soir, le 22 juillet, l’extension de l’usage du pass sanitaire. Au tour maintenant des sénateurs de se pencher sur le texte d’ici ce week-end.

 

L’examen du projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire n’aura pas traîné. En procédure accélérée, il a été adopté par 117 voix pour et 86, la nuit dernière, y compris les dispositions concernant l’extension de l’usage du pass sanitaire. Un millier d’amendements ont été déposés par les députés. Cet après-midi, la commission des lois du Sénat se penche sur le texte avant la discussion générale en séance publique, ce soir. Les vont sans doute amender le projet de loi. Une commission mixte paritaire soit se réunir samedi soir. Si elle ne trouve pas d’accord, ce sont les députés qui auront le dernier mot. L’adoption du texte se fera ensuite avant la fin du week-end.

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Cinéma, musée, établissements sportifs

À ce jour, rappelons qu’il prévoit l’extension de l’utilisation du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants, les sapeurs-pompiers et les professionnels auprès des personnes âgées. Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est déjà obligatoire pour aller au cinéma, au musée ou dans les établissements sportifs pouvant accueillir plus de 50 personnes.

Retour à la normale pour 2022-2023

Ce que l’on nomme la quatrième vague du Covid-19 se confirme. 22 000 cas ont été recensés en 24 heures en France, selon les chiffres de Santé publique France. L’épidémie progresse surtout chez les 12-17 ans et les 18-29 ans. Les autorités publiques ont décidé de revenir au masque obligatoire en extérieur dans les départements du Var, de la Meurthe-et-Moselle, de l’Hérault et de la Vendée. Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, évoque un « retour à la normale » pour 2022-2023. Ce matin, dans la presse, il a détaillé les « capacités de mutation hors norme » du coronavirus.

 

Chloé Juhel