Arrestation de 18 membres de la cellule d’Imlil

 Arrestation de 18 membres de la cellule d’Imlil

Lieu où ont été retrouvés le 17 décembre 2018


La cellule démantelée suite au meurtre de deux touristes Scandinaves, comprenait 18 membres dont trois ayant des antécédents judiciaires dans des affaires liées au terrorisme.


Les quatre meurtriers de deux Scandinaves appartenaient à une cellule inspirée par l'idéologie du groupe Etat islamique (EI) mais "sans contact" avec ses cadres en Syrie ou en Irak, a indiqué, lundi 25 décembre, Abdelhak Khiam, directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ).


Les quatre principaux auteurs présumés de cet acte qualifié de "terroriste"  ont été interpellés entre lundi et jeudi derniers à Marrakech. Quatorze autres personnes ont également été appréhendées pour leurs liens présumés avec les suspects directs.


La  cellule démantelée comprenait 18 membres dont  trois ayant des antécédents judiciaires dans des affaires liées au terrorisme.  Abdessamad Ejjoud,  considéré comme "l'émir du groupe", a déjà purgé une peine car il voulait rejoindre les foyers de tension en 2014 dans  des zones  contrôlé  l'EI en Irak et en Syrie. Après avoir bénéficié d'une réduction de peine, Abdessamad Ejjoud est resté fidèle à ses idées extrémistes. Il a constitué une sorte de cellule qui discutait de la façon de mener une action terroriste à l'intérieur du royaume.


L’émir du groupe était visible dans une vidéo tournée une semaine avant le meurtre, dans laquelle les quatre suspects directs prêtent allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'EI, avec en arrière plan un drapeau de cette organisation confectionné à la main.


Mais "les membres de cette cellule n'ont eu aucun contact avec les opérationnels de Daech dans les foyers de tension, que ce soit en Syrie, en Irak ou en Libye, malgré la vidéo d'allégeance", a expliqué le patron du BCIJ.

Mohamed El Hamraoui