MMA. Mehdi Benali sur le podium

 MMA. Mehdi Benali sur le podium

Mehdi Benali (4e à partir de la gauche) fêtant sa victoire, à la soirée de MMA, King of Fighters (KOF), vendredi 30 juin 2023, à la Glaz Arena. 

Loin des échauffourées entre policiers et émeutiers, la ville de Rennes a connu une soirée festive où les empoignades faisaient le bonheur des quelque 2 000 spectateurs venus applaudir leurs champions à la soirée de MMA, King of Fighters (KOF), vendredi 30 juin, à la Glaz Arena.

Combats amateurs et professionnels se sont succédé pour offrir un sacré spectacle, même si la plupart n’ont pas tenu plus d’un round. Rennes est devenue la capitale du MMA amateur.

Dans l’octogone, si les meilleurs combattants de MMA en France ont tenté de soigner leurs prestations devant les passionnées de MMA, ce sont les deux Marocains Rahim, champion du Maroc en sambo, et Mehdi Benali, l’étoile montante du Jiu-Jitsu brésilien qui ont offert le meilleur spectacle en la matière.

Le premier a rapidement disposé du Nantais Choblet par arrêt de l’arbitre lors de la première reprise, et le second a arraché la victoire sur Sohai par soumission et étranglement arrière.

Les victoires des deux espoirs marocains ont chauffé l’ambiance alors que le Franco-Portugais Ruskof Quentin Domingos a battu trop facilement l’Autrichien Atkas dans un combat qui a manqué de punch. Encore un combat trop déséquilibré.

Avec la victoire de Oumar Sy (Oumar Sy, huit combats, huit victoires) sur son adversaire brésilien Alcantara (pourtant vétéran de 40 ans) en 1’30 secondes. Auparavant, le Franco-Portugais Ruskof Quentin Domingos avait aussi dominé très nettement Aktas, son adversaire autrichien.

Si l’Hexagone compte aujourd’hui plus de 60 000 pratiquants, il faut reconnaître que le MMA n’est pas vraiment le sport le plus encouragé par les autorités de tutelle et de plus, il s’agit là d’une discipline qui n’est devenue légale en France que depuis 2020.

Pour cause, on avance souvent des arguments tels que le fait que ce sport de combat est le seul à autoriser les coups de poing, de coude, de pied, de genou ainsi que les coups au sol et les étranglements. Autre particularité, les deux lutteurs s’opposent sur un ring installé à l’intérieur d’une cage.

 

Said Tanjaoui