Marrakech : la Palmeraie a désormais son musée

Parfumeur, jardinier, esthète… Abderrazzak Benchaâbane vient d’ajouter une corde à son arc avec le lancement du Musée de la Palmeraie de Marrakech. Il y présente une partie de sa collection constituée d’œuvres d’artistes contemporains marocains et étrangers.
Propos recueillis par Cyril Bonnel

Pourquoi ouvrir un musée dans la Palmeraie ?
La Palmeraie de Marrakech est le lieu le plus huppé de la ville avec ses hôtels de luxe, ses riches villas, ses golfs et ses spas. Pourtant, il s’agit d’un désert culturel. Il n’y a même pas une librairie, pas de leu dédié à l’art ou la culture. Quant aux habitants des villages avoisinants, ils sont privés de toute ouverture culturelle. Mon idée consiste aussi à faire partager ma collection au plus grand nombre.

Pourquoi ouvrir un musée dans la Palmeraie ?
La Palmeraie de Marrakech est le lieu le plus huppé de la ville avec ses hôtels de luxe, ses riches villas, ses golfs et ses spas. Pourtant, il s’agit d’un désert culturel. Il n’y a même pas une librairie, pas de leu dédié à l’art ou la culture. Quant aux habitants des villages avoisinants, ils sont privés de toute ouverture culturelle. Mon idée consiste aussi à faire partager ma collection au plus grand nombre.

Comment avez-vous constitué votre collection ? J’ai eu la chance de côtoyer depuis longtemps des artistes marocains ou étrangers, notamment grâce à mon travail de photographe. Au fil des années, et dès que j’ai eu les moyens, je me suis constitué une collection à partir d’œuvres pour lesquelles j’avais eu un de coup de cœur.

Pouvez-vous nous présenter la collection ?
La collection compte environ deux cents pièces, dont une centaine est exposée actuellement au musée. Il s’agit d’oeuvres contemporaines d’artistes marocains ou étrangers. On peut y voir entre autre des œuvres de Hassan El Glaoui, Farid BelKahia, Mohamed Melihi, Abbes Saladi, Abderrahim Yamou, Mahi Bine Bine ou encore Jean-Michel Boucqueton. L’idée est de pouvoir présenter pour chaque artiste plusieurs œuvres afin de se rendre compte de l’évolution de son travail. Le musée est constitué d’anciens bâtiments agricoles en pisé que ne avons aménagés afin d’y accueillir les œuvres. Ils sont entourés d’un jardin de deux hectares que j’ai aménagé. 

Quels sont vos objectifs à plus long terme ?
Depuis longtemps, le Maroc est un lieu d’inspiration et de séjour pour les artistes étrangers. L’art contemporain y existe grâce à cette ouverture sur le monde. Notre but est de promouvoir la création contemporaine au Maroc. En faisant l’acquisition d’œuvres et mettant en place une résidence d’artiste en partenariat avec des institutions publiques ou privées qui souhaitent travailler sur un projet précis. Nous souhaitons aussi permettre aux enfants démunis des villages alentours de s’ouvrir à la culture et à l’art en participant à des ateliers ou en suivant des cours de soutien scolaire. Nous organisons des expositions temporaires. La prochaine portera sur le thème de la palmeraie de Marrakech comme source d’inspiration pour les artistes.  

Encadré Abderrazzak Benchaâbane, l’art et la nature 
Personnalité incontournable de Marrakech, Abderrazzak Benchaâbane collectionne les casquettes : jardinier, il a rénové le Jardin Majorelle à la demande d’Yves Saint Laurent ; parfumeur, professeur d’écologie à l’université de Marrakech, collectionneur d’art et  organisateur de festival (on lui doit Jardin’art où il invite artistes et paysagistes), il est aussi à l’origine du magazine Jardins du Maroc. Enfin, il a ouvert il y a peu un Musée de l’art de vivre à Marrakech. Pourquoi ouvrir un musée dans la Palmeraie ?
La Palmeraie de Marrakech est le lieu le plus huppé de la ville avec ses hôtels de luxe, ses riches villas, ses golfs et ses spas. Pourtant, il s’agit d’un désert culturel. Il n’y a même pas une librairie, pas de leu dédié à l’art ou la culture. Quant aux habitants des villages avoisinants, ils sont privés de toute ouverture culturelle. Mon idée consiste aussi à faire partager ma collection au plus grand nombre.

Pourquoi ouvrir un musée dans la Palmeraie ?
La Palmeraie de Marrakech est le lieu le plus huppé de la ville avec ses hôtels de luxe, ses riches villas, ses golfs et ses spas. Pourtant, il s’agit d’un désert culturel. Il n’y a même pas une librairie, pas de leu dédié à l’art ou la culture. Quant aux habitants des villages avoisinants, ils sont privés de toute ouverture culturelle. Mon idée consiste aussi à faire partager ma collection au plus grand nombre.

Comment avez-vous constitué votre collection ? J’ai eu la chance de côtoyer depuis longtemps des artistes marocains ou étrangers, notamment grâce à mon travail de photographe. Au fil des années, et dès que j’ai eu les moyens, je me suis constitué une collection à partir d’œuvres pour lesquelles j’avais eu un de coup de cœur.

Pouvez-vous nous présenter la collection ?
La collection compte environ deux cents pièces, dont une centaine est exposée actuellement au musée. Il s’agit d’oeuvres contemporaines d’artistes marocains ou étrangers. On peut y voir entre autre des œuvres de Hassan El Glaoui, Farid BelKahia, Mohamed Melihi, Abbes Saladi, Abderrahim Yamou, Mahi Bine Bine ou encore Jean-Michel Boucqueton. L’idée est de pouvoir présenter pour chaque artiste plusieurs œuvres afin de se rendre compte de l’évolution de son travail. Le musée est constitué d’anciens bâtiments agricoles en pisé que ne avons aménagés afin d’y accueillir les œuvres. Ils sont entourés d’un jardin de deux hectares que j’ai aménagé. 

Quels sont vos objectifs à plus long terme ?
Depuis longtemps, le Maroc est un lieu d’inspiration et de séjour pour les artistes étrangers. L’art contemporain y existe grâce à cette ouverture sur le monde. Notre but est de promouvoir la création contemporaine au Maroc. En faisant l’acquisition d’œuvres et mettant en place une résidence d’artiste en partenariat avec des institutions publiques ou privées qui souhaitent travailler sur un projet précis. Nous souhaitons aussi permettre aux enfants démunis des villages alentours de s’ouvrir à la culture et à l’art en participant à des ateliers ou en suivant des cours de soutien scolaire. Nous organisons des expositions temporaires. La prochaine portera sur le thème de la palmeraie de Marrakech comme source d’inspiration pour les artistes.  

Encadré Abderrazzak Benchaâbane, l’art et la nature 
Personnalité incontournable de Marrakech, Abderrazzak Benchaâbane collectionne les casquettes : jardinier, il a rénové le Jardin Majorelle à la demande d’Yves Saint Laurent ; parfumeur, professeur d’écologie à l’université de Marrakech, collectionneur d’art et  organisateur de festival (on lui doit Jardin’art où il invite artistes et paysagistes), il est aussi à l’origine du magazine Jardins du Maroc. Enfin, il a ouvert il y a peu un Musée de l’art de vivre à Marrakech.

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