Roland Garros. « Tout peut arriver, même si je ne fais pas partie des favorites », Ons Jabeur à J-2 du 1er tour

 Roland Garros. « Tout peut arriver, même si je ne fais pas partie des favorites », Ons Jabeur à J-2 du 1er tour

Ons Jabeur, lors d’une conférence de presse, le 24 mai 2024. Crédit photo : Nadir Dendoune

À J-2 de son premier match à Roland Garros, la numéro 9 mondiale, la Tunisienne Ons Jabeur, qui rencontre l’Américaine Sachia Vickery dimanche matin (26 mai), a tenu une conférence de presse. Nous y étions.

LCDL : L’année dernière, vous étiez arrivée en quart de finale. Pensez-vous cette année accéder à la deuxième semaine ?

Ons Jabeur : Je me sens beaucoup mieux physiquement aujourd’hui qu’il y a quelques semaines. Le début d’année sur terre battue a été difficile pour moi. Mais je sais comment jouer sur cette surface et si j’arrive à jouer mon tennis, alors oui, je peux être encore à Roland Garros en seconde semaine. Et après, tout peut arriver, même si je sais que je ne fais pas partie des favorites.

Comment va votre genou ?

Je l’ai remplacé… (Rires). Il va mieux. Et puis, c’est moins dur pour le genou quand on joue sur terre battue.

Vous jouez au premier tour contre Sachia Vickery. Est-ce un bon tirage ?

Les premiers tours sont toujours difficiles dans les tournois du Grand Chelem. L’enjeu n’est pas le même. Il y a beaucoup plus de stress. Et puis, quand on est tête de série, les adversaires ont envie de vous battre.

Sachia est une grande joueuse, elle a eu de bons résultats dernièrement. Elle a failli battre en avril dernier à Stuttgart sa compatriote Coco Gauff (Ndlr : 3e mondiale). Mais, bien sûr, je vais tout faire pour être au second tour.

Vous avez déjà été trois fois en finale de Grand Chelem (Ndlr : deux fois à Wimbledon, une fois à l’US Open). Qu’est-ce qui vous manque pour décrocher le fameux Graal ?

C’est une question difficile. Aujourd’hui, je pense que je ne suis pas loin. J’apprends à mieux jouer les finales. Je pense que j’ai plus d’expérience maintenant. Je sais comment approcher une finale de Grand Chelem et voir comment cela va se passer pour moi. Je me sens beaucoup mieux qu’à la fin de l’année dernière. Mentalement, c’était difficile (Ndlr: en 2023, à Wimbledon, Jabeur perd en finale contre Marketa Vondrousova alors qu’elle était la grande favorite). Consciemment, on ne s’en rend jamais compte, mais je me sens mieux. Cela fait maintenant partie du passé. Nous apprenons du passé. Si je continue à y penser, ce n’est pas bon pour moi. J’ai compris qu’il fallait que je joue le jeu que j’aime, améliorer mon coup droit aussi. Je sais que si je joue en totale confiance et en totale liberté, je peux un jour réaliser mon rêve et gagner un Grand Chelem.

 

 

 

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Nadir Dendoune