Ademo, du duo PNL, relaxé des poursuites pour « outrage » et « rébellion »

 Ademo, du duo PNL, relaxé des poursuites pour « outrage » et « rébellion »

Ademo, du duo de rap PNL

Le rappeur Ademo, du célèbre duo de rap PNL, vient d’être relaxé par le tribunal judiciaire de Paris ce mercredi matin. Il était poursuivi pour « usage de stupéfiant », « outrage » et « rébellion » après son arrestation musclée le 5 septembre 2020.
Ademo, 34 ans, avait été abordé par la police le 5 septembre dernier alors qu’il se préparait un joint de cannabis dans une rue du XIXème arrondissement à Paris, en compagnie de sa femme et de son enfant en poussette. Son effronterie envers les policiers avait donné lieu à une interpellation musclée. Les images de l’arrestation, filmée par des passants, avaient indigné la toile.

« Exception de nullité des procès verbaux d’interpellation »

Poursuivi pour « usage de stupéfiant », « outrage » et « rébellion », Tarik Andrieu – de son vrai nom – a finalement été relaxé par le tribunal judiciaire de Paris, retenant une « exception de nullité des procès verbaux d’interpellation ». Durant l’audience, le 14 avril dernier, le parquet de Paris avait requis deux mois de prison ferme, à effectuer sous bracelet électronique, cinq mois de prison avec sursis, et 1.000 euros d’amende contre le mis en cause.

« Il voulait se faire interpeller », a affirmé l’avocat de plusieurs policiers, Me Thibault de Montbrial. Pour ce dernier, les images diffusées sur les réseaux sociaux représentaient une « opération tout bénef ».

Une interpellation « complètement disproportionnée »

Pour l’avocat du rappeur, Me Vincent Brengarth, le groupe PNL (très discret et qui ne s’exprime pas dans les médias), n’a « pas une parole, pas un clip » anti-police. Il assure que son client se serait bien passé de la « publicité » en qualifiant l’interpellation de « complètement disproportionnée ».

De son côté, Ademo a expliqué avoir été « surpris » quand le policier lui a tapé sur l’épaule. Il a soutenu qu’il ne souhaitait pas attirer l’attention mais que les policiers s’étaient montrés violents.

>> Lire aussi : Marine Le Pen relaxée dans l’affaire des images de Daech

Malika El Kettani