Baisser de rideau sur le festival « Cinémas du Sud » à Lyon

 Baisser de rideau sur le festival « Cinémas du Sud » à Lyon

La soirée du 7 avril a été animée par la projection du film marocain « La vie me va bien » en présence du réalisateur Al Hadi Ulad Mohand.

Neuf pays arabes dont Le Maroc ont pris part à la 23ème édition du festival « Cinémas du Sud » qui s’est tenue du 5 au 8 avril à l’Institut Lumière à Lyon.

La 23ème édition du Festival Cinémas du Sud s’est penchée particulièrement sur la jeunesse et les femmes. Tout en ne perdant pas sa vocation de tribune du cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient.  Une vision plurielle de ces pays aux histoires et destins différents, bien qu’unis par des dénominateurs communs forts, a été proposée à travers les films du programme.

Après la soirée d’ouverture, mercredi 5 avril 2023, dédiée à la jeune création cinématographique saoudienne, trois avant-premières venues de Palestine, du Liban et de l’Algérie ont eu lieu. Ainsi que des films du Maroc, d’Irak, d’Égypte, de Jordanie, et de la Tunisie à la clôture avec le film ” L’homme qui a vendu sa peau” (2021) de la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania.

Découvrir un cinéma peu visible

La soirée du 7 avril a été animée par la projection du film marocain « La vie me va bien », en présence du réalisateur Al Hadi Ulad Mohand. L’histoire se passe au milieu des années 1990, dans une petite ville du nord du Maroc, Fouad est le seul salarié du bureau de poste. Une maladie neurologique change sa vie et celle de sa famille. Une nouvelle histoire commence pour Fouad, sa femme et leurs enfants. Leur maison va se remplir d’amour, de chagrin et de souvenirs. Alors que Fouad est sur le point de mourir, les membres de sa famille se redécouvrent. À mesure que le temps passe, les blessures apparaissent… mais le désir de vivre est insatiable. Avec Samir Guesmi, Lubna Azabal, Sayyid El Alami, Jalal Quarrioua.

Dans les traditions du festival Cinémas du Sud de proposer des œuvres rares et récentes, parfois inédites et peu diffusées dans les circuits habituels. Cette année encore, il a permis aux festivaliers d’avoir des échanges avec les cinéastes. Les films ont été présentés en version originale et sous-titrée. Les projections ont eu lieu à l’Institut Lumière.

Depuis 1999, le Festival Cinémas du Sud, labellisé au titre de l’Année Européenne du Dialogue Interculturel (AEDI) en 2008, propose chaque année des cinématographies des pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Objectif, faire découvrir un cinéma peu visible, en pleine mutation. Le cinéma arabe, en effet, partage et met en scène les questionnements et changements traversant le monde arabe contemporain.

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Mishka Gharbi