« Caméras libres », un soutien aux cinéastes privés de liberté d’expression

 « Caméras libres », un soutien aux cinéastes privés de liberté d’expression

La ministre française de la Culture Rima Abdul Malak a annoncé la création de « Caméras libres », un programme de soutien pour accueillir des artistes privés de liberté d’expression dans leur pays d’origine. Ludovic MARIN / AFP

« Caméras libres » : un programme annoncé par la ministre de la Culture. Une aide pour les réalisateurs dont le pays d’origine ne leur permet pas de pratiquer leur art.

 

Rima Abdul Malak vient d’annoncer la création de « Caméras libres », un programme de soutien pour que la France puisse accueillir des artistes qui ne disposent pas de liberté d’expression dans leur pays d’origine, et ce « pendant au moins six mois ».

« Un accord va être conclu entre la Cité internationale des arts et le Centre national du cinéma à la fin du mois pour qu’on lance ce projet, et pour que la France continue d’être cette terre d’accueil des artistes qui ont besoin de s’exprimer librement et de créer librement », a déclaré la ministre de la Culture au micro d’Europe 1.

Une dizaine de résidents

Plus précisément, ce programme sera destiné aux cinéastes qui développent un projet de long-métrage (documentaire, fiction ou animation) à vocation internationale. Il va leur proposer un accueil de six mois, donc, au sein d’une résidence sur le territoire français, avec une prise en charge complète du déplacement, du séjour et des frais pédagogiques de la résidence.

Une aide financière précieuse pour ces réalisateurs. Pour cela, « Caméras libres » bénéficiera d’une enveloppe de 200 000 euros pour sa première année, ce qui permettra d’accueillir une dizaine de résidents. Voilà ce que l’on sait pour l’instant, pas de précision en revanche, en termes de délai de mise en place de ce nouveau programme.

60 accords de co-production

Le cinéma français est le cinéma « le plus ouvert sur le monde », s’est félicitée Rima Abdul Malak, en mentionnant notamment les « 60 accords de co-production via le CNC avec d’autres pays ».

 

Chloé Juhel