Covid-19 : Dépistage ciblé dans les aéroports parisiens

 Covid-19 : Dépistage ciblé dans les aéroports parisiens

Samedi (1er août 2020), l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et Orly mettaient en place le nouveau dispositif de contrôles sanitaires. IAN LANGSDON / POOL / AFP

Samedi (1er août), les aéroports parisiens Roissy-Charles de Gaulle et Orly mettaient en place le nouveau dispositif de contrôles sanitaires. Le résultat du dépistage virologique est nécessaire pour l’entrée sur le territoire. Cette mesure concerne les personnes en provenance de 16 pays à « forte circulation virale ».

 

Dispositif

80 policiers aux frontières, 50 personnels de l’AP-HP et les équipes de l’ARS-Ile-de-France, notamment, s’assuraient du bon déroulement des vérifications et tests virologiques.

Depuis le 1er août, pour les personnes de 11 ans et plus, l’entrée sur le territoire national, depuis 16 pays à forte circulation virale, ne peut se faire sans un résultat négatif du dépistage virologique.

Celui-ci doit être « réalisé moins de 72 heures avant le vol » rappelle le ministère de l’Intérieur.

Obligatoire

Les conditions d’entrée en France métropolitaine sont donc un peu plus drastiques.

« Depuis Bahreïn, les Émirats arabes unis, les États-Unis, ou le Panama, la présentation d’un tel document à l’embarquement du vol est obligatoire », indique le ministère de l’Intérieur.

Les Etats-Unis restent très impactés par la pandémie de Covid-19. Au 1er août, en 24 heures, le pays comptait 60 817 nouvelles contaminations et 1207 décès.

Les Etats-Unis occupe la tête du classement des pays les plus durement touchés. Avec 156 744 morts directement liées au coronavirus.

Dépistage à l’aéroport

Outre les quatre pays précédemment cités, 12 autres sont considérés « à forte circulation virale ». Mais la réalisation d’un test y est difficile.

Parmi ces derniers se trouvent notamment l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Brésil ou encore le Qatar.

Tous les voyageurs venant de ces pays doivent rejoindre « l’espace sanitaire aménagé en centre de dépistage. Et ce, afin de réaliser le prélèvement (test PCR) ».

Afin d’assurer une traçabilité, les autorités relèvent les coordonnées personnelles du voyageur et lui remettent une attestation l’autorisant à continuer son périple.

Un système qui montre peut-être ses limites. Considérant qu’après une période d’incubation, le voyageur peut devenir un sujet contaminant et faire circuler le virus, jusqu’à ce qu’on le retrouve.

Concernant les pays du Maghreb, le Maroc et la Tunisie « ne font plus l’objet des restrictions motivées par la prévention du risque lié à l’épidémie de Covid-19 pour leur entrée sur le territoire métropolitain ».

> Lire aussi : Le projet de résolution tuniso-français relatif au Covid-19 adopté à l’ONU

 

Charly Célinain