Jaylann électrise le web avec « Ha Wlidi ». Ôde flamboyante à l’identité marocaine

Ce qui frappe d’emblée dans le clip de « Ha Wlidi », c’est la générosité visuelle avec laquelle Jaylann expose les joyaux du patrimoine marocain
À peine dévoilé, le clip de « Ha Wlidi » de la chanteuse marocaine Jaylann affole les compteurs. Entre images vibrantes de patrimoine, rythmes modernes et émotion pure.
Ce titre s’impose comme le tube de l’été 2025 et, pour beaucoup, l’hymne officieux de la CAN 2025 que le Maroc s’apprête à accueillir.
Une déclaration d’amour au Maroc
Dans cette chanson aux accents pop et R’n’B subtilement infusés de sonorités marocaines, Jaylann – de son vrai nom Khaoula Moujahid – livre une véritable lettre d’amour à son pays. Dès les premières notes, « Ha Wlidi » ( mon fils) résonne comme une célébration de la fierté nationale, entre tradition et modernité.
Le clip, réalisé avec soin, déroule une fresque identitaire puissante : caftans éclatants, scènes de Tbourida, thé à la menthe, danses folkloriques, artisanat, et même les maillots de l’équipe nationale. Un patchwork visuel pensé pour incarner la “tamghrabite” – cette marocanité assumée, chaleureuse et plurielle.
Une performance intime et universelle
Au-delà de la symbolique nationale, Jaylann touche aussi par la sincérité de son interprétation. Dans le clip, on découvre la chanteuse entourée de ses propres parents, renforçant l’ancrage familial et émotionnel du morceau. Cette proximité donne à la chanson une dimension universelle : celle d’un attachement filial et d’une gratitude profondément humaine.
Un succès fulgurant
Mis en ligne le 13 juin, le clip a rapidement grimpé au sommet des tendances YouTube au Maroc. En moins d’une semaine, il frôlait déjà les 6 millions de vues, déclenchant une vague de partages sur les réseaux sociaux. L’énergie du morceau, la beauté de ses images et la sincérité de Jaylann ont conquis bien au-delà des frontières marocaines. Cela confirme son succès fulgurant. Le clip continue de fédérer grâce à son mélange puissant d’émotion, d’identité culturelle et d’esthétisme visuel, et les vues grimpent encore chaque jour.
Le public ne s’y trompe pas : pour beaucoup, « Ha Wlidi » est plus qu’une chanson. C’est une célébration collective, un moment d’unité autour d’un Maroc fier, créatif et tourné vers l’avenir.
Un écrin pour les trésors du patrimoine marocain
Ce qui frappe d’emblée dans le clip de « Ha Wlidi », c’est la générosité visuelle avec laquelle Jaylann expose les joyaux du patrimoine marocain. Chaque plan est une déclaration d’amour au territoire et à ses traditions : les dunes majestueuses du Sahara, baignées de lumière dorée, côtoient les caftans chatoyants, les djellabas traditionnelles, et les célèbres babouches artisanales. Le rituel du thé à la menthe, véritable symbole d’hospitalité, y est filmé avec délicatesse, comme un geste sacré.
Ce foisonnement de symboles, loin d’être décoratif, participe d’une vision assumée : rendre visible une culture vivante, chaleureuse et fière, dans toutes ses nuances. En quelques minutes, le clip devient un condensé d’âme marocaine, à la fois enracinée et universelle.
Une artiste en pleine ascension
Révélée par Studio 2M, finaliste de The Voice arabe, Jaylann s’est imposée ces dernières années comme l’une des voix les plus singulières de la scène musicale marocaine. Alliant rigueur vocale, modernité musicale et attachement à ses racines, elle poursuit, avec « Ha Wlidi », un parcours exigeant et sincère — souvent en tandem avec son compagnon et producteur Beathoven.
Avec “Ha Wlidi”, Jaylann réussit un pari rare : fédérer, émouvoir et faire danser.
Un hommage à la fois intime et national, qui résonne dans les cœurs comme un refrain familier : celui d’un Maroc fier de son histoire et confiant dans son avenir.
>> Lire aussi : La musique marocaine, un siècle de créativité et de diversité