Journée mondiale de lutte contre le paludisme

 Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Brian Ongoro / AFP

La moitié de la population est exposée au risque de contracter le paludisme. En 2020, 241 millions de cas ont été répertoriés, selon l’OMS.

 

Le paludisme est aujourd’hui évitable et traitable, mais a toujours des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde. L’an dernier, l’Organisation mondiale de la santé a dénombré 241 millions de nouveaux cas et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Les enfants de moins de 5 ans représentent 80 % de l’ensemble des décès.

Eradiqué de Chine

Cette maladie mortelle, causée par des parasites que transmettent les moustiques femelles infectés, reste donc une problématique majeure autour de la Méditerranée orientale, mais aussi la zone Pacifique, les Amériques ou encore l’Asie du Sud-Est.

En juin 2021, le paludisme a été déclaré officiellement éradiqué de Chine après quatre ans sans aucun cas, alors que ce pays enregistrait 30 millions de cas par an dans les années 1940.

Grande campagne de vaccination

Mais à regarder la carte de plus près, on se rend compte qu’un peu plus de la moitié des cas enregistrés dans le monde se produisent sur le continent africain : 95 % des cas et 96 % des décès se trouvent sur le continent africain. Et précisément dans quatre pays : Nigeria, République démocratique du Congo, Tanzanie et Mozambique.

Mais un vaccin existe et il est fortement recommandé par l’OMS qui a notamment lancé une grande campagne de vaccination au Kenya et au Ghana. Sur cette zone, plus d’un million d’enfants ont désormais reçu au moins une dose de ce vaccin.

D’autres vaccins pourraient voir le jour dans les années à venir, notamment l’un développé par l’Université d’Oxford, Matrix-M, qui dans des essais a montré une efficacité très élevée.

 

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Chloé Juhel