La Zone de libre-échange continentale une opportunité pour l’Afrique

 La Zone de libre-échange continentale une opportunité pour l’Afrique

Le président de la CGEM Chakib Alj en réunion avec le président du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal Idrissa Seck, le 9 février 2021, à Casablanca. Crédit photo : CGEM / Facebook

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est une opportunité porteuse de beaucoup d’espoir pour l’Afrique, qui va permettre au continent d’atteindre un stade élevé de son développement, a souligné, mardi 9 février à Casablanca, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Chakib Alj.

 

Lors d’une rencontre avec le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Sénégal Idrissa Seck, actuellement en visite officielle au Maroc, M. Alj a expliqué que la ZLECAf permettra de “capter la valeur ajoutée qui part aujourd’hui vers l’Europe ou vers l’Asie et d’offrir de meilleures opportunités d’emplois pour sa population à travers l’accroissement des échanges commerciaux, une meilleure intégration industrielle et la possibilité de monter des projets industriels communs”.

Le président de l’organisation patronale a insisté sur l’augmentation du taux très bas des échanges commerciaux entre les pays africains. Echanges qui ne représentent aujourd’hui que 16% des échanges globaux de ces pays. Cette faiblesse est causée par des barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que par l’insuffisance des infrastructures permettant une fluidité des échanges.

Le Maroc est très actif sur le continent à travers ses entreprises, a fait observer M. Alj. Mais ses exportations vers les pays africains ne représentent que 3,2% du total de ses exportations vers le reste du monde, a-t-il noté. Ajoutant que la part des achats venant d’Afrique représente à peine 2,5% du total des importations marocaines.

Pour sa part, M. Seck a salué l’excellence des relations bilatérales entre le Sénégal et le Maroc, notamment au niveau institutionnel. Il appelle toutefois à davantage d’efforts pour hisser le niveau des échanges à celui des excellentes relations politiques et historiques entre les deux pays et leurs chefs d’État.

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Mohamed El Hamraoui