Le Maroc insiste sur la nécessité de réformer l’Union africaine

 Le Maroc insiste sur la nécessité de réformer l’Union africaine

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, lors du 36e Sommet de l’organisation panafricaine entamé à Addis-Abeba en Ethiopie, entamé le 18 février 2023. EDUARDO SOTERAS / AFP

Le Maroc a plaidé, devant le 36e Sommet de l’organisation panafricaine qui se tient à Addis-Abeba, pour la réforme institutionnelle de l’Union africaine (UA) qui devrait être un vecteur de croissance et contribuer à accélérer les programmes globaux de transformation économique et sociale du continent africain.

Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine a entamé le 18 février les travaux de la 36eme session ordinaire. Placé sous le thème « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », le 36e Sommet de l’Union devra se pencher, entre autres, sur la réforme institutionnelle de l’Union, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, la crise alimentaire mondiale, la réponse de l’UA à la pandémie de la Covid-19, l’évaluation du premier plan décennal de la mise en oeuvre de l’Agenda 2063, les questions relatives à la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF) et au changement climatique.

« Une approche globale en faveur du développement et de la promotion de la paix »

La délégation marocaine a expliqué la vision de la réforme institutionnelle de l’UA que le Maroc soutient pleinement. Elle repose sur une approche globale en faveur du développement et de la promotion de la paix et de la stabilité sur le Continent, a souligné la délégation marocaine. Dans ce cadre, le Maroc considère que cette réforme devrait être inclusive, holistique, transparente et participative, fondée sur le principe de l’appropriation et reposant sur les paramètres du réalisme et du pragmatisme, a réitéré la délégation marocaine.

Dans ce sens et malgré les énormes défis, le Maroc rappelle qu’il est nécessaire d’aller de l’avant dans les réformes prioritaires en suspens en vue de redonner à cette institution le rôle qui lui revient au sein de l’architecture administrative de l’UA et renforcer ainsi sa crédibilité institutionnelle, ajoute la délégation marocaine qui a réaffirmé la disposition du Royaume à jouer un rôle de facilitateur afin de faire avancer ce processus, ayant à l’esprit ses dimensions stratégiques. Plus concrètement, le Maroc exprime sa disposition à contribuer au renforcement des capacités de l’Unité de réforme institutionnelle de l’UA, a soutenu la délégation marocaine.

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Mohamed El Hamraoui