Majida El Mokhtari, médecin de banlieue, distinguée par la ville de Sarcelles

 Majida El Mokhtari, médecin de banlieue, distinguée par la ville de Sarcelles

Majida El Mokhtari, médecin généraliste, récompensée par la ville de Sarcelles pour son combat contre la Covid. Impression d’écran / Sarcelles TV / Youtube

Mobilisée depuis le début de la crise, Majida El Mokhtari vient d’être récompensée par la municipalité. Ce médecin généraliste a toujours gardé son cabinet ouvert.

 

Elle est attachée à la ville qui l’a vue grandir. Après ses études, Majida El Mokhtari s’est installée professionnellement à Sarcelles en 2010. Dès le début de l’épidémie, elle n’a pas chômé, comme bon nombre de ses confrères.

Elle est restée « sur le pont » : son cabinet tourne six jours sur sept. Et ce dès le premier confinement. Très vite, elle devient médecin référente dans la lutte contre le Covid.

4 500 doses injectées chaque jour

Avec le soutien du maire PS Patrick Haddad, puis le feu vert de l’agence régionale de santé, elle contribue à l’ouverture d’un centre de consultation dédié au Covid, au sein de l’école Anne-Frank.

Peu de temps après, fin 2020, un centre de dépistage ouvre ses portes, à la maison de quartier Valéry-Watteau de Sarcelles. En janvier 2021, c’est un vaccinodrome qui ouvre ses portes. Il sera le premier du département du Val-d’Oise et l’un des premiers en France, avec jusqu’à 4 500 doses injectées chaque jour.

Depuis deux ans maintenant, Majida El Mokhtari aura appris à convaincre les plus sceptiques, à expliquer avec beaucoup de pédagogie comment fonctionne le vaccin. Prendre le temps, toujours, d’échanger avec les patients.

« Pour toute l’équipe »

Une action précieuse pour cette ville qui détient l’un des taux de mortalité les plus élevés en Ile-de-France. C’est pour tout cela qu’elle a reçu la médaille de la ville de Sarcelles. Une récompense reçue « pour toute l’équipe », comme le précise le journal Le Parisien.

Cette cérémonie aura en effet aussi été l’occasion de saluer l’engagement de ces soignants de Sarcelles partis l’été dernier, en Outre-mer, lorsque le virus secouait les Antilles.

 

Chloé Juhel