Maroc. Affaire Pegasus ou la grande supercherie du siècle

 Maroc. Affaire Pegasus ou la grande supercherie du siècle

Me Olivier Baratelli, avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus. MARTIN BUREAU / AFP

Forbidden Stories et Amnesty International n’ont pu fournir aucune preuve de leurs accusations contre le Maroc après le délai de dix jours, a affirmé l’avocat du Maroc dans l’affaire Pegasus, Me Olivier Baratelli.

 

“Le délai de 10 jours dans lequel Amnesty et Forbidden pouvaient prouver ce qu’ils affirmaient est expiré. Ils n’ont rien sorti. La situation est ubuesque. Cela démontre ce que j’ai appelé depuis le premier jour être une supercherie”, a souligné l’avocat français dans une interview exclusive, mercredi 4 aout, à CNEWS. Cela est un premier fait d’actualité concernant cette affaire.

Le second fait est que “nous avons saisi la justice française, et que le Maroc a parallèlement saisi la justice allemande et espagnole”, a indiqué Me Baratelli qui a annoncé qu’il allait “remettre au procureur de la République de Paris, un rapport d’expertise informatique réalisé par un collège d’experts (…) qui vont exclure toute utilisation par le Maroc” du logiciel espion Pegasus.

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Selon Me Baratelli, “forcément, le Maroc a des détracteurs sur la scène internationale. Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Le Maroc, qui est un ami de toujours de la France, a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français. Cela peut déplaire à certains. C’est ce que nous avons demandé à la justice française d’éclairer pour savoir qui pourrait être derrière (cette affaire) et savoir qui pourrait être derrière cette manipulation”.

Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita avait déclaré au début de la polémique, que l’affaire Pegasus est une “concentration acharnée sur le Maroc en particulier ; une force de frappe médiatique considérable mobilisée, y compris dans le service public d’un pays particulier; la saisonnalité de la campagne; la volonté à peine voilée de toucher à la confiance en l’État marocain, tant en interne qu’à l’étranger”.

 

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Mohamed El Hamraoui