Ouverture des bureaux des étrangers, chargés de recevoir les demandes régularisation des migrants

 Ouverture des bureaux des étrangers, chargés de recevoir les demandes régularisation des migrants

Un migrant sub-saharien devant un bureau des étrangers à Rabat


Les bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation, au titre de la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc, seront ouverts dès aujourd'hui, 15 décembre, au niveau de chaque province et préfecture du Royaume.


Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce, dans le cadre d’une approche participative, a indiqué, mercredi 14 décembre, un communiqué de la commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, qui s’est réunie ce même jour au siège du ministère de l’Intérieur.



Une commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, "afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires", a précisé la commission nationale qui a arrêté, au cours de cette réunion, les modalités de lancement et de mise en œuvre de cette deuxième phase d’intégration "dans le cadre d’une démarche humaniste, respectueuse des droits de l’homme et protectrice des catégories vulnérables".



La deuxième phase d’intégration capitalisera sur le succès et les acquis de l’opération précédente initiée en 2014, "en reconduisant les mêmes critères d’éligibilité raisonnables et équitables qui y ont été adoptés et qui permettront de régulariser le plus grand nombre de migrants dans la continuité d’une politique migratoire solidaire et inclusive",  ajoute la même source.


La nouvelle opération de régularisation concernera les étrangers conjoints de ressortissants marocains, les étrangers conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc, les enfants issus des deux cas susvisés, les étrangers disposant de contrats de travail effectifs, les étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc ainsi que les étrangers atteints de maladies chroniques.


Mohamed El Hamraoui

Mohamed El Hamraoui