Maroc. Un plan d’urgence pour sauver le secteur du tourisme

 Maroc. Un plan d’urgence pour sauver le secteur du tourisme

Jardin Majorelle, à Marrakech au Maroc. Manuel Cohen / Manuel Cohen via AFP

Le gouvernement a approuvé un plan d’urgence d’un montant de 2 milliards de dirhams en faveur du secteur du tourisme, après plus de 22 mois de crise sanitaire.

 

Cette importante décision permettra la sauvegarde d’entreprises, la perte massive des emplois, et préparera la relance du secteur dans la perspective de la fin de la crise sanitaire.

Les cinq mesures phares sont :

  • Le prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2 000 DH durant le premier trimestre 2022, pour l’ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques et les restaurants classés.
  • Le report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois pour ces mêmes employés.
  • L’établissement d’un moratoire relatif aux échéances bancaires sur une durée pouvant aller jusqu’à 1 an, pour les hôteliers et les transporteurs touristiques. Les intérêts intercalaires seront pris en charge par l’État pour une période équivalente aux mois de non activité en 2021, ainsi que le premier trimestre 2022.
  • La prise en charge par l’État de la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021.
  • L’octroi d’une subvention de l’État au secteur de l’hôtellerie, pour un montant global de 1 Mrd Dh.

L’objectif de cette aide est de soutenir l’effort d’investissement (entretien, rénovation, formation…) des hôtels souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l’activité dès la réouverture des frontières.

Ces mesures sont le fruit de plusieurs réunions préalables tenues entre le ministère la Confédération nationale du tourisme (CNT), ainsi que de concertations entre le ministère de l’Économie et des Finances et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM).

Au Maroc, le tourisme est un secteur vital pour l’économie, en 2019, les recettes touristiques avoisinaient les 80 MMDH. Mais depuis l’arrivée de la covid-19, l’ensemble des activités du secteur ont connu de profonds impacts.

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Mohamed El Hamraoui