Migration : les déplacements de population en hausse en 2021

 Migration : les déplacements de population en hausse en 2021

Des personnes fuyant la ville de Goma après l’éruption du volcan Nyiragongo au Congo, le 22 mai 2021, à bord d’un camion en direction de Sake. GUERCHOM NDEBO / AFP

Les déplacements de population encore en hausse début 2021 selon un rapport de l’UNHCR paru hier (11 novembre).

 

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Déplacements en hausse

Conflits, insécurité, changement climatique, les causes sont multiples pour expliquer la poursuite de la hausse du nombre de déplacements forcés dans le monde. « Les chiffres globaux dépassent désormais 84 millions » dans la première partie de 2021 selon le rapport semestriel de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) paru hier (11 novembre).

Autre chiffre notable qui découle de ces déplacements de population, le rapport a dénombré 4,4 millions de demandeurs d’asile.

 

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Réfugiés

Le rapport permet également de faire un éclairage sur les pays accueillant le plus de personnes réfugiées. En tête de ces pays se trouve la Turquie qui en accueille 3,7 millions. En cinquième position figure l’Allemagne avec 1,2 million de réfugiés sur son sol. Le « top 5 » étant complété par la Colombie, l’Ouganda et le Pakistan.

En outre, la pandémie de Covid-19, ainsi que les restrictions frontalières dans différentes parties du globe qui y sont liées, ont contribué, ces 18 derniers mois, à limiter davantage l’accès à l’asile.

 

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Accueil

Toujours selon le rapport, 85% des personnes déplacées sont accueillies dans des régions en développement. Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, appelle la communauté internationale à « veiller à ce que des ressources soient disponibles pour les communautés déplacées et leurs hôtes ».

Mais il les appelle aussi à soutenir les pays qui accueillent le plus, avant de préciser que « ce sont les communautés et les pays disposant des ressources les plus faibles qui continuent à assumer le plus lourd fardeau en matière de protection et de prise en charge des personnes déracinées ».

 

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Charly Célinain