Nations Unies – 20e Journée mondiale des réfugiés

 Nations Unies – 20e Journée mondiale des réfugiés

Soirée exceptionnelle a` l’Hôtel de Ville pour la Journée Mondiale des Réfugiés à Paris. DENIS MEYER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP / 2016.

Le 20 juin, c’est l’occasion pour la communauté internationale de se montrer solidaire avec les réfugiés. Et c’est l’ONU qui a choisi la date, il y a 19 ans.

Le monde compte près de 26 millions de réfugiés. Contrairement aux idées reçues, ce sont pays les pauvres, tels que le Bangladesh ou l’Ouganda qui accueillent un tiers d’entre eux.

Autre chiffre très parlant : plus de la moitié de ces personnes en exil sont des enfants. Ceux-ci travaillent dans des conditions dangereuses et contractent des mariages précoces.

La crise du coronavirus risque d’accentuer ces phénomènes de violences auxquels les plus jeunes sont exposés quotidiennement.

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Force, courage, persévérance

Depuis 2000, à l’initiative de l’ONU, chaque 20 juin est la Journée mondiale des réfugiés. L’occasion pour la communauté internationale de se montrer solidaire.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés considère que cette Journée mondiale est l’occasion de rendre hommage « à la force, au courage et à la persévérance de millions de réfugiés ».

C’est aussi un moment d’interpellation pour les autorités publiques et le grand public sur le parcours très difficile des réfugiés.

Manque d’hébergements en France

En France, la situation des demandeurs d’asile est plus que jamais critique, notamment du fait de la pandémie. Et nombreuses sont les associations qui tentent d’alarmer les pouvoirs publics.

Seulement un demandeur d’asile sur deux est hébergé dans le cadre du dispositif national d’accueil. Or, leur hébergement est une obligation de l’Etat dans le cadre des engagements internationaux pris par la France, ainsi que dans le cadre de la directive d’accueil au niveau européen.

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Chloé Juhel