Climat : la jeunesse se met en action
Manifestation intergénérationnelle pour le climat
Quand la jeunesse mondiale se met en marche pour le climat. A Paris, des milliers de personnes, toutes générations confondues, sont attendues dans la rue dès ce vendredi.
Crescendo
Le 15 mars, près de 200 000 jeunes qui défilaient à travers la France pour dénoncer l'urgence climatique. Le lendemain, ils étaient 350 000 pour la Marche du siècle. Est-ce le début d'une prise de conscience collective concernant une crise écologique ? Ce qui sûr c'est que la jeunesse s'est emparé du sujet portant cette problématique dans le débat public.
Aujourd'hui (24 mai), de nombreux syndicats, collectifs, ONG et partis ont rejoint la jeunesse pour cette journée de grève internationale. En cette période d'élections européennes (26 mai), gouvernements et élus européens peuvent difficilement ignorer ce mouvement : « A deux jours des élections européennes, nous voulons aussi adresser un message : nous ne pouvons plus nous permettre de délaisser l'écologie, elle doit être au cœur de toute décision ».
Inaction
Prendre des décisions et surtout agir. Ce qui est reproché aux gouvernements de l'Union européenne, c'est de ne pas prendre les mesures d'urgence nécessaires, et surtout de ne pas les appliquer alors que de nombreuses expertises, notamment du GIEC, inquiètent : « Dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles… ».
Depuis quelques mois, la jeunesse du monde entier agit pour son futur en mettant les décideurs devant leurs responsabilités : « Youth For Climate, et Fridays For Future à l'international, sont devenus le symbole du passage à l'action d'une génération déjà pleinement consciente des changements à effectuer dans notre modèle sociétal ».
Ensemble
Si la jeunesse s'inquiète pour son futur, le message est que c'est tout la population mondiale qui est concernée par cette urgence climatique. C'est pourquoi l'appel à la grève mondiale est un appel intergénérationnel : « Il est maintenant nécessaire de faire front commun pour obtenir des mesures à la hauteur des enjeux actuels et futurs ».
Des mesures nécessaires qui doivent être « compatibles avec une limitation du réchauffement climatique en-dessous de la barre des +1,5°C ».
