8e édition du concours « S’engager pour les quartiers »

 8e édition du concours « S’engager pour les quartiers »

ERIC AUDRAS / PHOTONONSTOP / AFP


C'est un concours qui vise des initiatives améliorant le développement et la cohésion des quartiers populaires. Cet appel à projet de l'Anru existe depuis 2011.


« S’engager pour les quartiers » récompense chaque année des projets à vocation sociale développés dans des quartiers « qui ont fait, ou vont faire, l’objet d’un renouvellement urbain ». L’idée est de contribuer durablement au développement économique du quartier. Chaque année, plus de 150 dossiers sont sélectionnés.


Pour cette édition 2019, 6 prix thématiques seront récompensés, en plus du Grand Prix ANRU : il y a le prix « Innovation sociale » ; le prix « Insertion professionnelle » ou encore le prix « Engagement en faveur des territoires sensibles ». 


Au total, ce sont 70 000 euros qui seront reversés à des structures sociales dans les quartiers prioritaires.


Le concours s’adresse à toute structure publique ou privée (association, collectivité, établissement public), implantée ou développant un projet dans les quartiers rénovés ou en rénovation urbaine. Ces structures doivent poursuivre un objectif d’intérêt général. Elles ont jusqu’à la fin du mois de mai pour déposer leurs dossiers.


Citoyens à part entière


Le but de la fondation FACE et de l’Anru est « d’identifier et de promouvoir des projets pérennes à potentiel », de « valoriser les projets co-construits par des acteurs publics et privés qui agissent pour le renouveau économique, environnemental et social des quartiers » et, enfin, de « modéliser les projets récompensés afin les dupliquer sur d’autres territoires, en démultipliant ainsi leur impact économique, social et culturel ».


Ces projets montrent concrètement en quoi les territoires de la rénovation urbaine sont porteurs d’innovation sociale, de développement économique local et de cohésion sociale. Ils valorisent notamment la diversité des fonctions et des types d’habitat, l’ouverture sur le reste de la ville, la qualité des espaces publics, la possibilité pour leurs habitants d’être des citoyens à part entière.



 


 

Chloé Juhel