Un jeu de cartes inclusif créé par Indy Mellinck, une étudiante néerlandaise

 Un jeu de cartes inclusif créé par Indy Mellinck, une étudiante néerlandaise

Indy Mellinck l’étudiante néerlandaise qui a inventé un jeu de cartes inclusif. Crédit photo : GSB Playing Cards / Facebook

Elle a imaginé un jeu sans Rois, ni Reines, ni Valets. Indy Mellinck, une étudiante néerlandaise a exclu ces figures jugées sexistes et racistes d’un jeu nommé « GSB Cards ».

 

Ces trois lettres signifient Gold, Silver et Bronze, c’est-à-dire Or, Argent et Bronze en français, des matériaux qui sont dépourvus de genre. Ces trois couleurs remplacent définitivement les traditionnels Rois, Reines et Valets des jeux de cartes et permettent de comprendre tout aussi facilement la hiérarchie des cartes.

L’été dernier, en jouant avec ses cousins, Indy Mellinck en a eu assez de constater l’inégalité qui règne dans les paquets de cartes : le roi qui a plus de valeur que la reine ou encore ces figures qui ont toutes la peau blanche… etc.

C’est ainsi que lui est venu l’idée de son jeu doté de « cartes neutres du point de vue du genre et de l’ethnie ». « Ce jeu de cartes a été conçu avec la passion de lutter pour l’égalité des sexes et des races. Notre objectif est que tout le monde se sente à l’aise en jouant aux cartes », explique l’étudiante de 23 ans.

Tradition d’inégalité sexuelle

Tout ceci est purement symbolique, railleront certains. Indy Mellinck leur répond, dans le quotidien londonien Daily Mirror : « Si nous avons cette hiérarchie selon laquelle le Roi vaut plus que la Reine, alors cette inégalité subtile influence les gens dans leur vie quotidienne ». En bref, il était temps de mettre un terme à la tradition d’inégalité sexuelle des jeux de cartes qui placent les hommes au-dessus des femmes.

2 000 paquets de cartes vendus

Le jeu non genré d’Indy Mellinck a été commercialisé récemment, il coûte moins de 10 euros. A ce jour, près de 2 000 sets de cartes ont été vendus à travers les Pays-Bas mais aussi la France, la Belgique, l’Allemagne et même les Etats-Unis.

 

Chloé Juhel