Un réseau de traite des êtres humains épinglé à Casablanca
Jalal Morchidi / Anadolu Agency / Anadolu Agency via AFP
Sept ressortissants étrangers, dont 4 Bulgares et 3 Iraniens âgés entre 28 et 68 ans, ont été arrêtés, mardi 12 avril, à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, pour liens présumés avec un réseau international de traite des êtres humains et d’immigration clandestine.
Les opérations de contrôle frontalier à l’aéroport ont permis d’interpeller trois ressortissants iraniens en flagrant délit de tentative d’immigration illégale vers un aéroport espagnol en usant de faux documents de voyage. Leur méthode consiste à s’enregistrer frauduleusement dans plusieurs vols.
Grâce aux investigations effectuées, quatre Bulgares, présumés impliqués dans la planification de cette tentative d’immigration illégale, ont également été arrêtés, selon la Direction générale de la Sureté nationale (DGSN).
Réseaux européens et asiatiques de traite des êtres humains
L’enquête afférente à cette affaire a été confiée à la Brigade nationale de la Police judiciaire (BNPJ), sur instructions du parquet compétent, à l’effet de déterminer le mode criminel adopté et identifier les ramifications internationales de ce réseau ainsi que les liaisons de celui-ci avec les réseaux européens et asiatiques d’immigration illégale et de traite des êtes humains, ajoute la même source.
Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont abouti à la saisie de plusieurs documents de voyage falsifiés, des cartes d’embarquement et des téléphones portables avec des cartes SIM internationales pour faciliter la communication entre les membres du réseau et les candidats à l’immigration lors des opérations de transit.
Mardi 12 avril à Agadir, la police a annoncé l’arrestation de deux ressortissants algériens lors d’un contrôle de la police des frontières (PAF) à l’aéroport d’Agadir. Les deux ressortissants algériens sont accusés d’avoir falsifié des documents de voyages étrangers et de les avoir utilisés dans une tentative de passage illégal des frontières. Ils auraient présenté des documents de voyage européens pour pouvoir passer le contrôle aux frontières où ils ont été appréhendés par la PAF.
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