Avignon : fini le plastique dans les cantines

 Avignon : fini le plastique dans les cantines

Cette photographie prise le 13 septembre 2017, montre des enfants utilisant des assiettes en plastique à la cantine d’une école municipale de Bordeaux. Les parents d’élèves s’inquiètent de la présence de perturbateurs endocriniens dans les assiettes. GEORGES GOBET / AFP

Exit le plastique à l’heure du déjeuner dans les écoles avignonnaises. Dix écoles sont concernées. Le test sera étendu à 57 établissements en janvier.

 

C’est une décision de la mairie socialiste. Dix écoles vont tester une cantine dénuée de tout objet en plastique. Ce sera l’inox qui remplacera le matériau décrié.

Après plusieurs tests peu concluants avec du bambou ou autres types d’alternative au plastique, ce sont les récipients en inox qui ont remporté l’adhésion de tous. Certes, les charriots seront plus lourds mais les bénéfices pour les enfants seront bien là.

Nouveaux charriots et camions loués

L’expérimentation vient donc de débuter dans dix établissements scolaires, depuis le mois de septembre, et il est déjà question de l’étendre à 57 écoles à partir de janvier 2022. La municipalité a dû investir dans de nouveaux fours adaptés. De nouveaux charriots ont aussi dû être achetés, pour transporter les plats désormais plus lourds.

Deux camions qui acheminent le retour des plats à la cuisine centrale sont désormais loués chaque jour. Enfin, une laverie a également dû être installée.

Perturbateurs endocriniens

Ce sont les parents d’élèves qui s’étaient mobilisés en 2019 pour réclamer la fin du plastique dans les cantines. Les arguments : la fin du tout-jetable et donc des gestes plus écologiques pour la planète et le fait de se débarrasser des perturbateurs endocriniens présents dans la composition de plastique et très problématique pour la croissance des enfants.

Avignon n’est pas une municipalité isolée en matière de lutte contre la pollution plastique. La ville de Paris s’est par exemple fixée pour objectif de faire disparaître le matériau de la restauration collective d’ici 2026. Un plan qui devrait coûter 4,5 millions d’euros à la municipalité parisienne.

 

Chloé Juhel