Clap de départ pour le Festival de Cannes, ce mardi, et le Maroc y est !

 Clap de départ pour le Festival de Cannes, ce mardi, et le Maroc y est !

«  Haut et fort » raconte l’histoire d’un ancien rappeur engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca

Après 2020, une année sans Cannes, voila que le mythique tapis rouge est déroulé pour l’ouverture de la 74e édition du Festival, ce mardi 6 juillet, et qui se poursuit jusqu’au 17 juillet, avec la participation du Maroc.

Avec son long-métrage « Haut et Fort » de Nabil Ayouch figurant dans la compétition officielle du Festival de Cannes, le Cinéma marocain fait une entrée remarquée sur la scène internationale. Le continent africain participe, donc, avec pas moins de quatre films sélectionnés, dont deux en compétition officielle. Une première !

La concurrence sera rude, cependant. 24 films sont en lice dans la sélection officielle. Le jury est présidé par le producteur et réalisateur américain Spike Lee.

Produit par la société « Ali n’ Productions », le film «  Haut et Fort » raconte l’histoire d’un ancien rappeur engagé dans un centre culturel d’un quartier populaire de Casablanca. Encouragés par leur nouveau professeur, les jeunes vont tenter de se libérer du poids de certaines traditions pour vivre leur passion et s’exprimer à travers la culture hip hop.  C’est quelque part une parcelle de la vie de Nabil Ayouch lui-même qui est racontée.

La Palme d’Or se fait désirer en Afrique

Quant au réalisateur Tchadien vivant en France, Mahamat-Saleh Haroun, il participe au festival pour la quatrième fois.  Il avait reçu le Prix du jury, en 2010, pour « Un homme qui crie ». En 2013, il présente « Grigris ». En 2016, il participe avec un documentaire, intitulé « Hissein Habré, une tragédie tchadienne ». Pour cette édition, il défend son film « Lingui, les liens sacrés ».

La Palme d’Or du Festival de Cannes, un trophée qui se fait tant désirer en Afrique. Depuis celle remportée par le cinéaste Algérien Mohammed Lakhdar-Hamina, en 1975, pour son film « Chronique des années de braise ». Unique  consécration.

Le Maroc a déjà participé dans des éditions précédentes du Festival de Cannes à  « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou encore à « La quinzaine des réalisateurs ». Des sections importantes qui assurent une certaine notoriété à la production, mais moins prestigieuses que la compétition officielle. L’année 2021 offre donc au cinéma marocain une grande occasion pour se distinguer.

>> Lire aussi :Sélection de «Haut et fort », de Nabil Ayouch, en compétition officielle au Festival de Cannes

Mishka Gharbi