COP 27 : l’OMS veut mettre la santé au centre des discussions

 COP 27 : l’OMS veut mettre la santé au centre des discussions

Tedros Adhanom Ghebreyesus. CARSTEN KOALL / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Maladies, famines, vies menacées. Alors que débute la COP 27, l’OMS rappelle l’autre facette de la crise climatique et invite à se saisir de la problématique de la santé.

 

« La puissance destructrice croissante des phénomènes météorologiques extrêmes touche de manière disproportionnée les communautés pauvres et marginalisées », rappelle le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’organisation invite à faire de la santé, un des enjeux centraux de cette COP 27 qui se tient jusqu’au 18 novembre à Charm El-Cheikh (Egypte). Un air plus pur, des aliments plus sains, des systèmes de santé plus justes, pour l’OMS, la planète aurait tout à gagner d’une « politique climatique axée sur la santé ». 

Température

Limiter le réchauffement climatique de moins de 1,5 °C, objectif déterminé par l’Accord de Paris lors de la COP 21, est plus que jamais crucial selon l’OMS. Sécheresses, inondations, ouragans, l’amplification des effets du réchauffement aura des répercussions de plus en plus graves sur la santé des populations. 

« Entre 2030 et 2050, on s’attend à ce que le changement climatique entraîne près de 250 000 décès supplémentaires par an, dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur », avertit l’organisation. 

Energie propre

Et si la solution pour limiter le réchauffement passait un traité de non-prolifération des combustibles fossiles ? Investir dans les énergies propres et « éliminer progressivement le charbon et les autres combustibles fossiles nocifs », voici ce que propose l’OMS. 

Cette dernière espère bien pouvoir faire une différence avec un tel traité : « Avec des normes plus strictes en matière d’émissions pour les véhicules, on pourrait, selon les calculs, sauver quelque 2,4 millions de vies par an, grâce à l’amélioration de la qualité de l’air, et abaisser le réchauffement mondial d’environ 0,5 °C d’ici à 2050 ».

 

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Charly Célinain