Les Français opposés à l’accueil des migrants

 Les Français opposés à l’accueil des migrants

Les Français pas favorables à l’accueil des migrants. GEOFFROY VAN DER HASSELT / ANADOLU AGENCY


Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 56% des Français seraient opposés à l’accueil des migrants.


Difficile de feindre la surprise. Le sondage Elabe pour BFMTV qui indique que 56% des Français seraient opposés à l’accueil des migrants tombe à la suite d’une longue période de médiatisation sur le sujet. Certains candidats de droite et d’extrême droite en ont même fait leur principal argument de campagne.


Le sondage fait ressortir le clivage entre droite et gauche sur cette question épineuse. Comme souvent sur la thématique, ce sont les sympathisants Europe Ecologie/Les Verts qui sont les plus favorables à un accueil des migrants sur le territoire français (73%), suivis des socialistes (68%) et du Front de Gauche (56%).


En face, ce sont évidemment les électeurs du Front National qui y sont le plus farouchement opposés (91%) suivis des sympathisants les Républicains (67%).


 


               Les plus ‘pauvres’ moins favorables


 


Dans l’hexagone ce sont les 35-49 ans (63%) et les 50-64 ans (61%) qui sont les moins favorables à leur accueil. A la différence des personnes de plus de 65 ans qui se disent majoritairement favorables (62%).


Information moins suprenante, ce sont les cadres et autres professions intellectuelles supérieures qui sont les plus favorables à l’accueil des migrants (57%). Chez les autres catégories socioprofessionnelles, le ‘non’ l’emporte avec un pic chez les ouvriers (71%), les employés (65%) et les inactifs (62%). Des catégories où le vote FN est très important.


A noter le grand écart entre la France et son voisin allemand dont l’opinion publique est très favorable (69%) à l’accueil des migrantsUne différence qui s’explique par la prise de conscience des allemands de la nécessité d’accueillir ces migrants et sans doute par un racisme moins prononcé que dans l’hexagone.  


 


Jonathan Ardines


 


 


 


 

Jonathan Ardines