Maire de ma ville 2016, un cru 100% féminin

 Maire de ma ville 2016, un cru 100% féminin

Maire de ma ville / Impression écran / Youtube


 


La 4e édition du concours « Maire de ma ville » est prête à voir le jour. Comme chaque année, c’est l’association Grignywood qui est aux commandes de ce concours national de hip-hop. Et en 2016 donc, c’est un cru 100% féminin.


 


Il y a peu de portes pour accéder à l’industrie de la musique alors Grignywood a décidé depuis 2012 d’en imposer une nouvelle. Le concours « Maire de ma ville » est une sorte de « Star Ac » mais… sans télé. Le principe : les candidats doivent se glisser dans la peau d’un candidat à une élection municipale pour convaincre les électeurs, en l’occurrence les spectateurs, de voter pour eux. Pas de discours mais du rap. Et en l’occurrence, cette année, que des candidates.


Le 13 juillet prochain, une première étape viendra récompenser les grandes gagnates de ce concours. Ca se passera dans l’enceinte du Palais Bourbon, les candidates se verront remettre des médailles par des représentants des différents partenaires de l’événement : à savoir, entre autres, l'association Central au féminin, la Fondation des femmes ou encore l’ambassade américaine.


 


Se réapproprier leur ville


Le concours « Maire de ma ville » est avant tout un projet pédagogique autour de la citoyenneté et qui mêle à cela une expression artistique. La question que l’association pose aux jeunes qui veulent tenter leur chance : « Si j’étais maire de ma ville, qu’est-ce que je ferai pour la changer ? ». C’est une façon pour Grignywood de faire prendre conscience aux habitant(e)s qu’ils ou elles doivent se réapproprier leur ville. Comme chaque année, des ateliers d’écriture ont été être organisés. Un questionnaire d’ « instruction civique » a été distribué aux candidates au début du concours pour savoir si elles connaissaient leurs droits et leurs devoirs de citoyennes.


 


Un concours bientôt international


Et le concours Maire de ma ville pourrait bientôt devenir international. En effet, le rendez-vous s’exporte au-delà de nos frontières. Les organisateurs ont établi des contacts avec les Etats-Unis et l’Australie. Une chose est sûre pour l’instant : comme chaque année, le premier prix est un enregistrement à New-York, dans le studio du rappeur Notorious BIG, avec l’ingénieur du son de Jay-Z.


 


Chloé Juhel


Plus d’infos sur www.mairedemaville.com

Chloé Juhel