Attaque contre l’ambassade du Maroc

 Attaque contre l’ambassade du Maroc

Emery Mwazulu Diyabanza alias « camarade Mwazulu ». Crédit photo : i.ytimg.com


 


La police de Paris ne semble pas pressée de livrer les résultats de son enquête sur l’attaque violente de 7 Subsahariens contre l’ambassade du Maroc, le 20 juillet dernier. 


 


Ainsi que le montre la vidéo mise en circulation par les membres du mouvement anarchiste sur les réseaux sociaux, les individus sont entrés le plus tranquillement du monde, à la barbe des policiers en faction et monté les escaliers qui mènent aux bureaux de l’ambassadeur, sans tenir compte des rappels à l’ordre des agents de sécurité.


Une fois dans le bureau de l’ambassadeur, le meneur,  le Congolais Emery Mwazulu Diyabanza alias  « camarade Mwazulu » qui vit en France, présentait cette action musclée par la volonté de protester « contre la politique migratoire des pays du Maghreb ».


Pourquoi alors avoir choisi spécialement la représentation diplomatique du Maroc, le pays qui a fait le plus pour les immigrés clandestins, n’hésitant pas, au grand dam de ses voisins à mener une politique de régularisation qui a permis à des milliers de clandestins subsahariens d’avoir des papiers en règle et de pouvoir travailler avant d’être définitivement intégrés ( 20.000 migrants, principalement d’Afrique subsaharienne) ?


Ce groupuscule qui a est né en 2014, sous l’impulsion d’obscures officines par des ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) et de Côte d’Ivoire et qui se fait appeler Unité dignité et Courage (UDC) a pourtant déjà à son actif plusieurs actions d’éclat en France qui frisent l’illégalité sans avoir été inquiété le moins du monde. Dernier exploit en date, la sortie du  « camarade Mwazulu »


sur la page facebook du groupe, suite à l’attentat contre Charlie Hebdo, qui explique que « les Français ne devraient pas pleurnicher sur les victimes de l’attentat alors que la France commet des crimes, massacre et pille en Afrique et en Palestine » !


Aziz Cherkaoui


 

Aziz Cherkaoui