Sarkozy veut un nouveau pacte d’assimilation pour préserver la « civilisation » française

 Sarkozy veut un nouveau pacte d’assimilation pour préserver la « civilisation » française

Nicolas Sarkozy a affirmé mardi à Paris qu’il voulait un nouveau pacte d’assimilation pour tous ceux qui souhaitent s’intégrer à la Nation.


En clôturant un colloque du think tank France Fière, sur le thème « Identité(s) française, entre fierté et désamour », M. Sarkozy a affirmé que « l'assimilation (était) un enjeu fondamental pour la France de demain ». Pour l’ancien président, un nouveau pacte obligatoire est nécessaire pour préserver la « civilisation » française.


Nicolas Sarkozy a pris à partie les « intégristes » et « idéologues du multiculturalisme » et souhaité que l’assimilation revienne « au cœur de toute politique d’immigration ». « L'assimilation n’est pas une possibilité offerte à ceux qui choisissent la France, elle doit être une condition à tout séjour de longue durée et à toute naturalisation », a-t-il insisté.


« La France devait s’effacer devant ses hôtes. Cette politique qui a aujourd’hui plus de trois décennies est une catastrophe », a-t-il dénoncé. Aujourd'hui, « tout est à reconstruire (…) Nous devons relancer une vaste politique d'assimilation des populations récemment issues de l'immigration ». Selon M. Sarkozy, c’est l'école qui « doit rester le principal instrument d'intégration ». Mais, les médias devraient également jouer un rôle essentiel dans « la visibilité des diversités françaises (et) dans la représentation de notre identité ». Un rôle que ne renierait pas Jean-Pierre Pernaud dans son journal quotidien sur TF1.


« La France se définit par sa géographie, sa langue, son histoire, mais aussi par ses pratiques culturelles, artistiques, gastronomiques, ses habitudes, ses élégances, ses libertés, ses règles de civilité et ses rites (…) Cette civilisation, la nôtre, ne peut pas se laisser imposer des interdits alimentaires, la soumission des femmes, la séparation des sexes, le refus du corps, la haine de toute beauté, l’interdiction de la joie, la condamnation de la tolérance ou la condamnation du plaisir de vivre », a martelé l’ancien président avant de conclure que « refuser cette civilisation, c’est s’exclure de la communauté nationale ».


Rached Cherif

Rached Cherif