Un nouveau petit-déjeuner préparé par Melting Book

 Un nouveau petit-déjeuner préparé par Melting Book

De gauche à droite : Alix Heuer


 


C’est le 9e rendez-vous de ce type qu’organise Nadia Henni-Moulaï, la fondatrice de Melting Book. Ce matin, le Melting Déj était consacré à la thématique « Les femmes révolutionnent le numérique ».


 


Ce n’est, pour une fois, pas une question au menu du nouveau petit-déjeuner organisé par Melting Book, ce site internet qui référencie des experts diversifiés pour les medias ou pour des événements. Ce matin, dans un café situé en plein cœur du 10e arrondissement de Paris, Nadia Henni-Moulaï a invité plusieurs intervenantes à débattre de ce sujet : Alix Heuer, fondatrice de l’agence « Rouge Le Fil » ; Mauna Traïkia, conseillère territoriale Plaine Commune, experte numérique ; et Salwa Toko, fondatrice de « Wi Filles » et « Agir contre l’exclusion ». Ce mois-ci, le Melting Dej a été organisé en partenariat avec W(e) Talk, cet événement qui célèbrera « l’action au féminin pluriel » le 21 mai prochain à La Bellevilloise.


 


90 millions d’euros levés


« Quoi, tu n’as pas encore fait ta transition numérique ? », sourit la fondatrice de Melting Book à l’évocation de cette question. En 2015, elles ont levé 90 millions d'euros pour leurs start up. C’est partant de ce chiffre que Nadia Henni-Moulaï a décidé d’organiser le Melting'dej de ce mois-ci, pour réfléchir à la façon dont « les femmes peuvent prendre leur part du gâteau… ». Mauna Traïka confirme. Et rappelle que la fameuse révolution numérique ici évoquée a déjà commencé il y a quelques années. « Il y a vraiment des parts dans ce secteur à venir conquérir et des cartes à jouer », confirme-t-elle, « les femmes sont un véritable vecteur de croissance dans ce secteur ».


 


Investir ces filières


Alix Heuer souligne l’autocensure dont font preuve les femmes dans le secteur du numérique, comme souvent dans d’autres secteurs d’ailleurs, et la nécessaire « désacralisation » dont le numérique doit faire l’objet. Salwa Toko lui emboîte le pas : « il faut absolument que les jeunes filles investissent ces filières-là à l’école ». Ce à quoi Mauna Traïka répond qu’il faut, pour cela, avant tout « solliciter les enseignants ».


Chloé Juhel


Plus d’infos ici : www.meltingbook.com


 


 

Chloé Juhel