Inauguration à Marrakech du musée « Monde des Arts de la Parure »

 Inauguration à Marrakech du musée « Monde des Arts de la Parure »

Un nouveau musée dédié à l’art ouvre ses portes à Marrakech

Le « Monde des Arts de la Parure », un nouvel écrin situé au cœur de l’ancienne médina de Marrakech, a été inauguré en présence d’intellectuels, d’artistes et de passionnés d’art.

Le « Monde des Arts de la Parure », un nouveau lieu d’art et de culture qui a pris ses quartiers dans l’ancienne médina de Marrakech, vient d’être inauguré. Ce musée qui se situe au cœur de la Kasbah, abrite une collection qui compte plus de 3000 pièces de parures, ornements, bijoux et autres vêtements d’apparat provenant de plus de 50 pays.

Une collection inédite conçue et rassemblée par Marlène et Paolo Gallone, un couple de collectionneurs d’origine suisse qui arpente le monde depuis plus de trente ans, à la recherche de pièces uniques et objets ethnographiques.

« Après plus de sept ans de travaux, nous sommes heureux d’offrir la possibilité de découvrir à Marrakech la collection de pièces chinées représentant plusieurs centaines de peuples, nations et tribus, que nous avons constituée avec patience et passion pendant 35 ans », a souligné Marlène Gallone dans une déclaration à M24, la chaîne d’informations en continu de l’agence marocaine MAP.

Le Maroc accueille le monde

La collectionneuse n’a pas oublié de dire son admiration pour la cité ocre ; « ce carrefour ethnique et commercial d’Afrique, inspiration de tous les Orients, qui nous a réservé bien des trésors au fond d’une ruelle ou d’un fondouk ». Le musée comprend 3 riads aménagés par deux architectes-décorateurs franco-libanais, Michel Charrière et Joseph Achka.

Cette collection qui a pérégriné et rassemblé des objets de l’Afrique jusqu’en Chine dans un un long périple, envoie un message de partage, d’harmonie et de concorde. « A travers cette collection, le Maroc accueille le monde », ajoute Marlène Gallone.

Pour leur part, les architectes Michel Charrière et Joseph Achka ont indiqué que le bâtiment s’étend sur trois niveaux sur près de 1400 m², autour d’un puits de lumière et avec une façade qui s’inscrit dans le droit fil de l’esthétique de la médina de Marrakech.

« Alliant concepts muséographiques modernes et tradition, cet espace reflète l’image d’un Maroc authentique qui répond aux enjeux et défis contemporains, une dialectique entre éléments classiques et technologie discrète », ont-ils encore souligné. Sur la terrasse, un jardin suspendu imaginé et créé par le paysagiste Marius Boulesteix propose une vue imprenable sur Marrakech et les montagnes de l’Atlas.

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Mishka Gharbi