La Caravane contre les discriminations dans le 93

 La Caravane contre les discriminations dans le 93

La caravane organise des spectacles, des expositions et des animations pour sensibiliser à la lutte contre les discriminations. Illustration / Guillaume SOUVANT / AFP

Le but de cette caravane est d’informer les citoyens sur leurs droits et leur permettre de déposer des recours auprès de la Défenseure des droits ou d’associations.

 

A partir du 18 juin et jusqu’au 13 juillet, la Caravane contre les discriminations va sillonner la Seine-Saint-Denis. Il s’agit d’un dispositif créé par le conseil départemental pour informer sur les droits des victimes, des témoins ou simplement des citoyens.

Cette caravane organise des spectacles, des expositions et des animations pour sensibiliser de manières ludiques à la lutte contre les discriminations. Une permanence des délégué(e)s de la Défenseure des droits sera également assurée pour entreprendre des démarches pour les victimes et/ou témoin de discriminations.

Où et quand retrouver la caravane ? La caravane aura 18 étapes en juin et juillet. Première date : samedi 18 juin au Collège Tabarly aux Pavillons-sous-Bois. Le 22 juin, le rendez-vous sera fixé au Parc de la Haute-Ile à Neuilly-sur-Marne ; le 23 juin au Collège Prévert de Noisy-le-Grand ou encore le 25 juin à la Fête de la ville de Montreuil.

Couleur de peau, quartier, religion

L’année dernière, le Conseil départemental a annoncé la création d’un Observatoire des discriminations et de l’égalité. Un observatoire pour quantifier le phénomène des discriminations et endosser un rôle d’action.

63% des habitants de la Seine-Saint-Denis déclarent avoir été victimes de discriminations au cours des cinq dernières années, selon un sondage daté de novembre dernier. C’est sept points de plus qu’il y a deux ans.

La majorité de ces discriminations sont liées à l’origine ou la couleur de peau (37 % des personnes interrogées). Mais il y a également des discriminations liées au quartier d’habitation (31 %), à la religion (24 %), au sexe (21 %) ou encore aux opinions politiques, à l’âge, au poids, à l’état de santé, à la grossesse ou encore à l’orientation sexuelle.

 

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Chloé Juhel