Algérie. Découvertes pétrolières dans le nord du pays

 Algérie. Découvertes pétrolières dans le nord du pays

Youcef Yousfi

Le sous-sol algérien est une véritable poule aux œufs d’or. Outre le Sahara qui regorge de matières premières, le nord du pays recèle lui aussi, en plus des richesses minières, du… pétrole et du gaz.

L’annonce en a été faite jeudi par le ministre de l’Energie et des Mines Youcef Yousfi qui, en marge d’une séance de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, a révélé que l’Algérie a réalisé en 2011 ses premières découvertes de pétrole et de gaz dans le nord.

Selon lui, les résultats des explorations menées dans le nord du pays sont « très encourageants ».

Le premier gisement a été découvert à Djebel Onk dans la région de Tébessa (600 km à l’est d’Alger), à la frontière tunisienne, et le second dans les hauts plateaux de l’ouest du pays, entre El Bayadh (700 km au sud-ouest d’Alger) et Bechar (900 km au sud-ouest d’Alger).

Quant aux gisements de gaz, ils ont été découverts dans les mêmes wilayas : le premier est localisé dans la région de Tamazya, entre El Bayadh et Bechar. Le second, est situé à Djebel Dermoune, au Sud de Tebessa.

Ces découvertes ne sont presque rien devant le grand potentiel pétrolier dont dispose le nord du pays, mais qui demeure malheureusement très peu exploité à cause d’une géologie complexe. C’est le cas aussi du sud du pays dont beaucoup de gisements ne sont toujours pas découverts.

En tout et pour tout, une vingtaine de nouvelles découvertes d’hydrocarbures a été réalisée en 2011, selon le ministre. Contre 29 en 2010, dont la plupart dans les bassins du sud-est du pays, à Berkine et Illizi.

Pour le moment, l’Algérie tire l’essentiel de son pétrole et de son gaz des entrailles de son vaste désert. En 2010, elle a engrangé quelque 70 milliards de dollars de rentrées en devises. Mieux, l’Algérie n’exporte pratiquement que des hydrocarbures qui représentent 95% de l’ensemble de ses exportations.

Yacine Ouchikh

Yacine Ouchikh