Quatre morts et trois blessés dans des incendies en Kabylie

 Quatre morts et trois blessés dans des incendies en Kabylie

Incendie de forêt dans les collines boisées de la région de Kabylie, à l’est d’Alger, la capitale, le 10 août 2021. Ryad KRAMDI / AFP

Quatre personnes sont mortes et trois autres ont été blessées dans des incendies qui se sont déclarés lundi 9 août en Kabylie, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, a annoncé le conservateur local des forêts.

 

Deux personnes sont mortes à Ait-Yenni, une à Yakourène, et une autre dans la commune proche d’Azazga, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a précisé Youcef Ould Mohamed, cité par l’agence algérienne APS.

A Ait-Yenni et à Larbaa n’Ath Irathen, les flammes sont arrivées à proximité des habitations, suscitant un mouvement de panique parmi les populations qui ont quitté leurs domiciles, selon APS.

« Au secours, la Kabylie brûle », se plaignent des habitants sur les réseaux sociaux. Des vidéos montrent des images d’habitants fuyant sur les routes, qui à pied qui à bord de véhicules.

« Je veux bien fuir mais je ne sais pas où aller, les routes aussi sont menacées par les flammes », se lamente un habitant de la région joint par l’AFP.

Ces incendies surviennent au milieu d’un été caniculaire marqué par une raréfaction de l’eau. Le barrage le plus important de la région, celui de Taksebt, est pratiquement à sec. Les services météorologiques prévoient une température de 42 degrés pour aujourd’hui et demain dans la région.

Au total, une trentaine d’incendies ont été enregistrés dans plusieurs localités de la wilaya (préfecture), propagés par un vent fort qui complique la tâche des secouristes, a observé M. Ould Mohamed.

Des renforts ont été dépêchés depuis de nombreuses wilayas et des hélicoptères de lutte contre les incendies ont été mobilisés. Plusieurs corps participent aux opérations d’extinction et d’évacuation des familles menacées, la protection civile, les forêts, l’armée, la gendarmerie nationale, les communes, les chasseurs et de nombreux citoyens.

« Partout, les jeunes sont en première ligne. Ils se démènent avec des pelles et des branches d’arbres pour éteindre les feux », écrit un septuagénaire de la commune d’Ait-Douala, sur sa page Facebook.

 

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Nadir Dendoune