Vers une meilleure égalité professionnelle

 Vers une meilleure égalité professionnelle

Frédéric Cirou / AltoPress / PhotoAlto via AFP

Il y a du mieux mais ce n’est pas encore ça. Le ministère du Travail contraint les entreprises à publier leur index de l’égalité professionnelle.

 

Les chiffres ont été publiés le 1er mars dernier. Sur l’ensemble des entreprises françaises, l‘index est en hausse d’un petit point. Cela confirme une amélioration de la situation, depuis quatre ans, date à laquelle ce dispositif a été mis en place. A noter que cela ne concerne que les structures de plus de 50 salariés.

Publier le détail

Cet index de l’égalité professionnelle repose sur plusieurs indicateurs : l’écart de rémunération femmes-hommes, l’écart de répartition des augmentations individuelles, l’écart de répartition des promotions, le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité et, enfin, la parité parmi les dix plus hautes rémunérations.

Nouveauté cette année : les entreprises doivent publier le détail de leur score obtenu dans chacun de ces indicateurs. Et les sanctions tomberont si les chiffres ne sont pas bons.

16 entreprises épinglées

Si l’index d’une entreprise n’atteint pas le score de 75 durant trois années, la moyenne s’élevant actuellement à 86 sur 100, elle écopera d’une amende qui pourra aller jusqu’à 1% de sa masse salariale.

Avec la quatrième édition de la publication de cet index, 16 entreprises ont été épinglées. Pêle-mêle, on y trouve la société Photobox, la Skema Business School, GM Consultant, WKDA France ou encore l’UES Paris Saint-Germain Football.

La liste des mauvais élèves pourrait encore s’allonger, 11 entreprises n’ont pas encore publié leurs résultats.

Efforts à fournir

Le ministère du Travail porte une attention toute particulière à deux indicateurs qui composent cet index : la hausse des salaires pour les femmes en congé maternité et les dix plus hautes rémunérations au sein de l’entreprise. Sur ces deux points, les efforts à fournir dans le futur sont primordiaux.

 

 

Chloé Juhel