Vient de paraitre « Des chevaux et des hommes : l’art de la Tbourida au Maroc » de Fouad Laroui

 Vient de paraitre « Des chevaux et des hommes : l’art de la Tbourida au Maroc » de Fouad Laroui

Cet art du patrimoine immatériel du Maroc est décrit à travers les yeux de son auteur, Fouad Laroui qui, « fasciné par la Tbourida depuis qu’il était enfant

Rabat – Le beau livre « Des chevaux et des hommes : l’art de la Tbourida au Maroc » vient d’être publié par la maison d’édition marocaine « Langues du Sud ». Signé Fouad Laroui.

 

Réalisé en partenariat avec la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), ce bel ouvrage de la collection « Culture et Patrimoine » raconte les origines de cette tradition marocaine à travers des thématiques diverses, telles que l’art de la guerre, les pratiques sociales et l’artisanat traditionnel, indique un communiqué de la maison d’édition.

L’ouvrage « Des chevaux et des hommes : l’art de la Tbourida au Maroc » propose une immersion dans l’art de la Tbourida. De la technique du dressage à la portée spirituelle, culturelle et historique de cet art équestre sont détaillés dans le livre.

Cet art qui contribue à illustrer le patrimoine immatériel du Maroc est décrit, cette fois-ci, à travers les yeux de son auteur, Fouad Laroui qui, « fasciné par la Tbourida depuis qu’il la découvrit enfant, met ici sa plume au service de sa passion ».

Une tradition ancestrale mise en images

Le beau libre est illustré d’images vivantes, de calligraphies ainsi que d’illustrations d’artistes qui feront le bonheur des passionnés de cette tradition équestre ancestrale, précise le communiqué. Les images sont les œuvres des photographes marocains Yoriyas et Yassine Toumi.

Fouad Laroui est un écrivain et ingénieur des ponts et Chaussées (Paris, 1982). Il est docteur en sciences économiques et auteur d’une trentaine d’ouvrages (poésie, romans, nouvelles …) qui ont été traduits en plusieurs langues.

Yoriyas est un « street photographer » marocain. Autodidacte, il se fait mondialement connaître pour son travail intitulé « Casablanca not the movie ». Il remporte, en 2018, le 7ème Contemporary African Photography Prize et en 2019 celui de l’Institut du Monde arabe pour la jeune création contemporaine arabe.

Yassine Toumi est diplômé de l’École supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Il est photo-reporter et parcourt le Maroc. Il est toujours à la quête de l’image qui parle à la place des mots.

La maison d’édition, « Langues du Sud » est une maison de production et d’édition marocaine reconnue pour ses éditions et productions multimédias qui valorisent le patrimoine culturel, historique et sociologique du continent en général, et du Maroc en particulier. Quant à la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), c’est une entreprise publique créée en 2003 sous la tutelle du ministère de l’Agriculture. Elle a pour entre autres missions d’améliorer les races de chevaux dans les Haras marocains, d’organiser des courses de chevaux dans les hippodromes et des jeux hippiques.

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Mishka Gharbi