Violences policières/Noisy-le-Grand : la LDH exige des sanctions contre les policiers

 Violences policières/Noisy-le-Grand : la LDH exige des sanctions contre les policiers

Un jeune homme, violenté par 3 policiers à Noisy-le-Grand, le 17 septembre 2021.

Après une nouvelle vidéo accablante d’interpellation d’un jeune homme, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) exige des sanctions fermes contre les policiers coupables de violences.

 

Violences

La vidéo montre un jeune homme à terre. Menotté. Deux policiers le maintenant, dont un avec son genou sur sa tête. Puis surgit un troisième policier qui vient asséner un coup de poing, puis un coup de pied, à la figure du jeune homme sans défense.

Ce sont les images d’une nouvelle vidéo, dévoilée dimanche (26 septembre) sur les conditions d’interpellation d’un jeune homme, par des policiers à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), le 17 septembre dernier.

Après cette nouvelle vidéo, provenant d’une vidéosurveillance, qui montre l’intégralité de la séquence, la LDH dénonce des « violences disproportionnées inexcusables, par une personne dépositaire de l’autorité publique, qui doivent être fermement dénoncées et sanctionnées ».

Pressions ?

L’association exige donc des sanctions fermes contre les policiers qui se sont rendus coupables de ces violences. Elle alerte également sur les intimidations qui auraient été faites lors de l’audience de comparution immédiate où des policiers auraient « filmé ostensiblement les témoins pendant qu’Aboubacar X [la personne interpellée, ndlr] était placé en détention provisoire, le temps d’une enquête approfondie ».

Victime ou coupable ?

Bien souvent, dans ce genre d’affaire, les policiers ayant usé de la force de façon disproportionnée, tentent de se justifier en discréditant la victime. La LDH « s’inquiète également de la multiplication de procédures visant à faire passer la victime en coupable avec le dépôt concomitant de plaintes pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et/ou d’outrage ».

Le jeune homme interpellé restera en détention provisoire en attente du procès prévu le 13 octobre.

 

Charly Célinain