35è édition du Marathon des Sables, 700 coureurs à l’assaut du désert marocain

 35è édition du Marathon des Sables, 700 coureurs à l’assaut du désert marocain

Professionnels, amateurs, stars du jeu télévisé Koh-Lanta et aventuriers se sont lancés vers les dunes et les chemins rocailleux du désert marocain

Trois fois reporté à cause du Covid, le Marathon des Sables fait son retour, du 1er au 11 octobre au Maroc. Le départ a été  donné dimanche  3 octobre. 

 

Courir sous une chaleur extrême, c’est le défi que quelque 700 coureurs tentent de relever. Dimanche 3 octobre,  ils ont pris le départ de la 35è édition du marathon des Sables. Objectif, 250 kms de désert à parcourir. Professionnels, amateurs, stars du jeu télévisé Koh-Lanta et aventuriers sans chaussures se sont lancés vers les dunes et les chemins rocailleux du désert du Maroc. Dans une chaleur torride, plus de 40 degrés le jour et une température qui peut tomber jusqu’à 4 degrés, la nuit, le défi est décuplé.

C’est une épreuve par étapes, soit environ 40 km par jour. Une seule longue étape est de 80 km qui se joue essentiellement la nuit. Les participants ne connaissent pas le circuit. Ils l’ont découvert sur le camp. Les coureurs doivent également être autonomes et porter leur propre équipement, en nourriture et matériels. Le sac pèse entre 6,5 et 15 kg.

A 70 ans, elle participe à l’épreuve pour la 9ème fois

Mathieu Blanchard qui vient de terminer troisième du mythique « Ultra Trail » du Mont Blanc et participant remarqué de l’édition 2020 du jeu télévisé Koh-Lanta, apprécie le Marathon des Sables. « Quand on est dans le dur, à vivre la même expérience, ça crée des liens plus forts, ça fait des échanges bien plus spontanés. J’aime me retrouver dans des situations difficiles avec des gens qui vivent la même chose », déclare-t-il à l’AFP.

SOLIDARITE MARATHON DES SABLES est aussi le nom d’une association. Synonyme de partage des valeurs du sport avec les enfants. En 10 ans, l’association présidée par Patrick Bauer a lancé de multiples actions. Permettre, par exemple, à 240 enfants de 3 à 10 ans de découvrir le sport et pratiquer les disciplines de l’athlétisme. L’association a lancé également des activités en faveur des femmes, par l’alphabétisation et le soutien de coopératives artisanales. Beija en est une, elle est primée en 2018 par l’obtention du label qualité par le Ministère marocain de l’artisanat.

« Pourquoi j’y retourne? » Questions posée à la doyenne de la course. « Parce qu’on atteint un tel seuil d’endorphine qui nous porte pendant des semaines et des mois », raconte à l’AFP Anne Bonzoumet. La participante qui a 70 ans prend part à l’épreuve pour la neuvième fois. « C’est le paradis, c’est irréel le bien-être dans lequel on est. Je suis sur un nuage de bonheur, et ça dure des mois. »

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Mishka Gharbi