16e édition du festival « Origines contrôlées »

 16e édition du festival « Origines contrôlées »

16e édition du festival « Origines contrôlées » du 23 au 27 octobre 2019


Le festival s’étend du 23 au 27 octobre. Ca se passe, comme toujours, à Toulouse. Ce rendez-vous culturel est organisé par l’association Tactikollectif.


Comme chaque année, le collectif propose des rencontres, des débats, des concerts, le tout organisé par le Tactikollectif, avec cette même idée derrière la tête : « convaincre de l’importance de partager les mémoires, de connaitre l’histoire et le passé pour comprendre le présent ». « Nous, nous croyons au patrimoine commun. La force de cette approche c’est la mobilisation du savoir et de l’émotion », argue l’association, « son intérêt, c’est aussi que le patrimoine est le produit croisé des imaginaires. Comme le dit le sociologue Abdelmalek Sayad, « Immigrer, c’est immigrer avec sa culture ».


Au programme de ce festival, du débat : « Bien manger partout, bien manger dans les quartiers » ; mais aussi des concerts avec notamment Antes & Madzes ; Kacem Wapalek ou encore La Rumeur; et enfin des projections, par exemple celle du film « K contraire », réalisé par Sarah Marx ; sans oublier bien sûr le concert de clôture dimanche avec Le bal d’Origines Contrôlées « Mouss et Hakim, la famille ! ».


« Ô BLEDI Ô TOULOUSE »


Cette seizième édition du festival « Origines contrôlées » se déroule dans un contexte un peu particulier cette année, puisqu’elle s’inscrit dans le cadre d’une grande exposition relatant la présence des Maghrébins à Toulouse au XXème siècle.


En effet, depuis le 10 septembre dernier, la Médiathèque Cabanis accueille « Ô BLEDI Ô TOULOUSE », une expo qui vient illustrer « combien les immigrés ont fait, eux aussi, l’histoire de notre ville ».


« Des parcours les plus remarqués, aux présences les plus ordinaires, le visage de Toulouse aujourd’hui est le fruit d’une histoire, celle de milliers d’hommes et de femmes qui se sont mobilisés, exprimés, qui ont chanté, travaillé… qui, en résumé, ont vécu dans cette ville comme ils ont vécu cette ville », explique le Tactikollectif.


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Chloé Juhel