Huit heures pour la Palestine : « dans les moments de grande émotion, il y a plus de monde dans la rue »

 Huit heures pour la Palestine : «  dans les moments de grande émotion, il y a plus de monde dans la rue »

A Gaza


 


Alors que de nombreux événements et rassemblements ont été annulés suite aux attentats de Paris, la semaine dernière, les activités reprennent peu à peu dès ce week-end. Ainsi, ce samedi (21 novembre), l'association Evry Palestine organise la journée « Huit heures pour la Palestine ». Conférences, projections, concerts, les objectifs sont multiples : rendre hommage aux victimes et, surtout, continuer de se mobiliser pour la Palestine.


 


A toutes les victimes


Si cette nouvelle édition des « Huit heures » était initialement organisée autour des « Crimes écologiques et dépossessions des ressources par Israël » en écho à la proximité de la COP21, l'actualité a légèrement modifié le programme. Ainsi un hommage sera rendu aux victimes, toutes les victimes : « Les Huit Heures sont aussi dédiées à toutes les victimes de la violence aveugle, à Paris, à Tunis, à Beyrouth, à Damas, à Ankara, à Charm El Cheikh et dans toute la Palestine. Il est évident que Paris ne peut pas être isolée de ce qu'il se passe ailleurs » selon Bertrand Heilbronn, président d'Evry Palestine. L'association souligne d'ailleurs l'importance du maintien de cet événement : « Que l'événement soit maintenu, pour nous, c'est très important parce qu'il faut absolument continuer de parler de ce qu'il se passe dans le monde, et notamment de cette injustice centrale qu'est la question palestinienne ».


 


La population française bien consciente


Malgré le fait que la question palestinienne soit un peu moins présente dans les grands médias, pour le président d'Evry Palestine, « la population française, pour une bonne partie, est bien consciente de ce qu'il se passe en Palestine ». La mobilisation est largement tombée après les bombardements de la bande de Gaza qui ont eu lieu à l'été 2014. Bertrand Heilbronn rappelle la nécessité de rester mobilisés : « C'est sûr que dans les moments de grande émotion, il y a plus de monde dans la rue. Ce qu'il s'est passé à l'été 2014 reste bien présent dans les esprits. Des événements comme le nôtre sont là pour refaire passer ça au premier plan et montrer aussi qu'on ne peut pas laisser faire. Les pays du monde ne peuvent pas rester éternellement à regarder sans rien faire ».


 


F. Duhamel


Huit heures pour la Palestine. Samedi 21 novembre, dès 14h30. Maison des syndicats, Evry (91)

root