Journée internationale de l’alphabétisation

 Journée internationale de l’alphabétisation

Des femmes assistent à un cours d’alphabétisation dans le village de Kokotikouamekro près de Taabo, dans le sud de la Côte d’Ivoire, le 25 février 2020. ISSOUF SANOGO / AFP

Le 8 septembre, depuis 1967, l’Unesco organise la Journée internationale de l’alphabétisation. C’est l’occasion de réfléchir aux moyens de relever les défis restants.

 

Cette année, le thème est « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ». Tous les experts le disent : la crise du Covid a largement perturbé l’apprentissage des enfants, des jeunes et des adultes à travers le monde.

« Elle a également creusé les inégalités préexistantes dans l’accès à des possibilités d’alphabétisation significatives », explique l’Unesco sur son site internet.

« La pandémie a néanmoins rappelé le rôle essentiel de l’alphabétisation : au-delà de son importance inhérente en tant qu’élément du droit à l’éducation, l’alphabétisation permet d’émanciper les individus et d’améliorer leur vie en leur procurant plus de capacités à choisir un type de vie qui peut leur convenir », est-il noté.

Réinventer l’avenir de l’enseignement

L’édition 2021 sera l’occasion d’ « explorer les facteurs qui rendent une alphabétisation fondée sur la technologie inclusive et utile, afin de ne laisser personne de côté » et de « réinventer l’avenir de l’enseignement et de l’apprentissage, dans le contexte de la pandémie et au-delà ».

Aujourd’hui, dans le monde, on dénombre 773 millions d’adultes et de jeunes adultes qui ont des difficultés en matière d’alphabétisation. Parmi eux, 617 millions d’enfants et d’adolescents n’ont pas le niveau correspondant à leur âge en lecture et mathématiques.

D’ici à 2030, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture se fixe pour objectif que « tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes, hommes et femmes, sachent lire, écrire et compter. »

 

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Chloé Juhel